Des heurtes ont été signalées ce mardi 30 janvier sur le campus de Lomé en marge d’une assemblée générale organisée par La LTDE, une association estudiantine.
Celle-ci souligne avoir formulé à l’intention des autorités universitaires, certaines doléances à savoir l’augmentation des bourses, la reprogrammation de certaines unités d’enseignement, la diminution des frais d’inscription au Master etc…
Mais c’est ‘le statut quo’ affirme l’association, qui estime n’avoir pas eu de suite favorable auprès de l’autorité universitaire et qui justifie la tenue d’une assemblée générale ce jour pour faire un compte rendu aux étudiants et les mobiliser pour poursuivre la suite en rang serré.
Mais en face, il y avait eu l’opposition de la police universitaire appuyée par la police et la gendarmerie nationale pour souligne-t-on au niveau de la présidence de l’université maintenir l’ordre sur la campus. On dénombre des blessés selon les témoins interrogés sur place suite à l’usage des gaz lacrymogène par la police pour disperser les regroupements d’étudiants.
C’était le même feuilleton en milieu de semaine dernière quand un autre mouvement, le MEET, tenait une assemblée émaillée de violences avec des lots de conséquences. Ce que les autorités universitaires ont condamné tout tant réaffirmant leur disponibilité d’écoute aux doléances des étudiants.
Un calme semble de retour sur le campus mais précaire en attendant le démarrage de la grève des enseignants chercheurs de 48 heures dès ce jeudi.