Dans le cadre de la campagne électorale pour le scrutin présidentiel du 22 février prochain, le candidat d’UNIR, Faure Gnassingbé était ce jour 13 février à Sokodé, ville située à environ 350 kilometres au nord de Lomé.
Dans cette localité en majorité cotocoli, qui a connu des troubles depuis 2017, et où certains ont prédi la mort du parti UNIR, paradoxalement, c’est une foule en liesse qui a accueilli Faure Gnassingbé. « Un coup ko », » merci president Faure », etc…sont entres autres slogans que l’on pouvait entendre de la part des populations sorties nombreuses, durant le trajet qu’a emprunté le candidat de la majorité, avec des cris de joie, pour lui dire leur soutien et leur adhésion à sa politique de développement économique du pays.
« J’ai tenu à faire ce geste parce que nous devons savoir qu’à chaque fois que nous nous opposons avec violence, il n’y a jamais de gagnant, il n’y a jamais de perdant. C’est toujours le Togo qui perd » a déclaré Faure Gnassingbé qui estime en outre que, rien ne peut justifier et rien ne peut mériter que le sang d’un togolais coule, si ce n’est pour défendre la patrie quand elle est attaquée.
« Je vais une fois encore dire mes condoléances à toutes les familles endeuillées et ma compassion aux blessés » a -t-il fait savoir devant une foule immense composée de jeunes, de femmes et d’hommes.
Pour le chef de l’État, candidat à sa propre succession, après le 22, cette phase douloureuse devrait être close.
Pour lui, il n’est pas question de laisser le commissariat dans ce Etat, et « il est temps de le reconstruire« .
« Évidemment j’aime Tchaoudjo« , a-t-il poursuivi avant de laisser entendre que ce qui se passe à Tchaoudjo avec l’accueil qui lui a été réservé démontre que l’essentiel a été compris.
» Tant que vous êtes là, nous sommes là. Tant que nous sommes là, vous êtes là » a précisé le candidat d’UNIR qui a invité à l’unité.
« Si nous ne sommes pas unis, s’il n’y a pas de cohésion nationale, nous ne pourrons pas vaincre le terrorisme qui frappe à notre porte. Et je veux pouvoir compter sur vous, ce qui se passe ailleurs, n’est pas seulement une affaire des militaires, nous avons besoin aussi des chefs religieux, nous avons besoin aussi des jeunes , de nos mamans pour lutter contre le terrorisme« , a déclaré Faure Gnassingbé.