Les jeunes en quête d’emplois deviennent nombreux d’année en année au Togo. En 2011, une analyse diagnostique a montré que 69,7% des jeunes sans emploi vivent en milieu urbain et 81% en milieu rural. Des programmes étatiques ont été mis en œuvre et des initiatives privées sont fortement encouragées pour tenter d’apporter des réponses aux problèmes de chômage auxquels est confrontée la jeunesse.
Aujourd’hui, cette couche de la population togolaise contribue à part entière au développement socioéconomique parce que les actions du gouvernement ont permis de créer des emplois au fil des années. Sur une période de cinq (05) ans, au moins 73.000 emplois durables ont été créés.
Entre 2013 et 2018, plus de 73.000 emplois durables et 150.000 emplois temporaires ont été créés. Ceci grâce aux différents projets, programmes et mécanismes en rapport avec la promotion de l’employabilité, de l’auto-emploi et de l’aide à l’insertion socioprofessionnelle des jeunes, et de l’appui aux initiatives économiques des jeunes. Ces projets ou programmes ont été mis en œuvre pour répondre aux besoins des jeunes en quête d’emplois.
Il s’agit de l’Agence nationale d’appui au développement à la base (Anadeb), le Fonds national de finance inclusive (FNFI), le Fonds d’appui aux initiatives économiques des jeunes (Faiej), le Projet d’appui à l’employabilité et à l’insertion des jeunes dans les secteurs porteurs (Paeij-SP), etc. En dehors de ceux-ci, le Programme national de volontariat national (Provonat) est l’autre outil qui a contribué à réduire le taux de chômage au Togo. Sur plus de 27.000 volontaires mobilisés depuis 2011, près de 40% ont trouvé un emploi pérenne.
Croissance du budget alloué à l’employabilité des jeunes
Les 73.000 emplois créés entre 2013 et 2018 ne sont pas le fruit du hasard. Ces chiffres s’expliquent par l’augmentation du portefeuille budgétaire consacré à la mise en œuvre des plans établis. En cinq (05) ans, les dépenses consacrées à l’employabilité ont été multipliées par trois (03). Elles étaient estimées à 05 milliards de francs CFA en moyenne de 2013 à 2014 et sont passées à 15 milliards de francs CFA en 2018.
Ces efforts consentis ont, dans la majorité, eu un impact positif et déterminant sur l’avenir professionnel de la jeunesse togolaise. Ils ont amélioré les conditions de vie de la population et ont promu l’autonomisation des communautés à la base. Eu égard aux résultats encourageants enregistrés, le gouvernement togolais veut renforcer davantage les divers dispositifs afin de favoriser la création d’entreprises. Dans le cadre de la réalisation du Plan national de développement (PND), il veut créer d’ici 2022, un million d’emplois dont 500.000 directs.