Le gouvernement togolais a décidé du maintien de la suspension des manifestations publiques dans trois principales villes en province, Sokodé, Bafilo, et Mango, a-t-on appris lundi.
L’opposition qui souhaite organiser des meetings dans ces villes sera obliger d’y renoncer pour la préservation la paix et d’éviter d’entretenir un nouveau bras de fer avec les pouvoirs publics.
‘La situation d’insécurité à Sokodé Bafilo et Mango liée à la circulation des armes volées au commissariat de la ville de Sokodé et arrachées des mains des militaires molestés par les manifestants du 19 aout 2017 et surtout celles emportées par une bande de jeunes criminels ayant incendié des immeubles de la ville de Sokodé (…),nous oblige à interdire les manifestations dans lesdites localités le temps que l’enquête en cours permette la récupération de toutes les armes’, expliquent Payadowa Boukpessi, ministre de l’administration territoriale dans un courrier adressé aux leaders de la coalition.
En revanche, les marches suivies de meetings du samedi 13 janvier sont autorisées dans une dizaine de villes.
