03 milliards de francs CFA pour les 117 communes au Togo
Le processus de décentralisation a pris de l’élan au Togo avec l’organisation des élections municipales le 30 juin 2019. Des élections à l’issue desquelles les cent dix-sept (117) communes ont été dotées d’élus locaux. Pour un meilleur fonctionnement de toutes ces communes, les élus ont véritablement besoin de moyens financiers. L’Etat va leur en donner en débloquant trois (03) milliards de francs CFA pour financer la centaine de communes sur l’étendue du territoire.
Après la prise de fonction de tous les élus locaux, le gouvernement togolais s’active à doter les communes des moyens financiers afin de leur permettre de faire face aux obligations municipales. Les trois (03) milliards qui leur seront alloués constituent une partie de la dotation prévue dans le cadre du Fonds d’appui aux collectivités territoriales (FACT). Dans cette somme, deux (02) milliards seront répartis équitablement au titre des dépenses d’investissements. Le montant restant sera réparti en fonction de certains critères établis comme la superficie, le nombre de citoyens, l’indice de pauvreté.
Ces ressources financières permettront non seulement aux collectivités locales d’engager des investissements communautaires, mais également de faire face aux charges de fonctionnement, notamment les arriérés de salaires et les indemnités des élus locaux. Les projets qui sont rangés dans les tiroirs pour manque de moyens financiers vont pouvoir démarrer en bonne et due forme, ce qui créera des emplois et par-dessus tout, assurera le développement des communes.
Création d’écoles entrepreneuriales, autre action en faveur du développement communal
Pour promouvoir l’entrepreneuriat dans les communes, notamment dans le secteur agricole, les autorités togolaises ont décidé de créer dans chacune des cent dix-sept (117) communes, une école entrepreneuriale. Les 117 écoles entrepreneuriales auront pour mission de former les jeunes agri-preneurs dans les domaines de production, transformation, commercialisation, prestation de services (mécanisation, irrigation) et d’autres activités connexes.
Des actions sont déjà en train d’être menées pour la mise en œuvre de ce projet. Il s’agit de l’identification des infrastructures mobilisables et des sites pour l’implantation des centres de formation, la conception des ressources pédagogiques indispensables à l’incubation et à l’insertion des jeunes agri-preneurs, la sélection et la formation des encadreurs des centres ainsi que des mentors des apprenants aux modalités et processus d’incubation et de mentorat/coaching Yolim.