L’éducation est le chemin le plus court et sûr qui mène au développement socio-économique. Les autorités togolaises travaillent intensément pour accroître l’ingéniosité des citoyens sur le territoire, faire éclore une génération d’intellectuels et assurer un lendemain meilleur. Elles usent de tous les moyens pour offrir une éducation de qualité, fiable, moins coûteuse et compatible aux besoins du marché de l’emploi.
Le système éducatif est passé par toutes les métamorphoses au Togo. Aujourd’hui, le véritable défi est de parvenir à adapter les offres de formation scolaire et universitaire aux exigences du marché de l’emploi. Des pistes ont d’ores et déjà été identifiées.
Davantage de formations pratiques
Cela se ressent avec la multiplication des Instituts de formation en alternance pour le développement (Ifad). Ces structures d’apprentissage installées dans les préfectures aident les Togolais à avoir des connaissances pratiques et professionnelles pour devenir de vrais acteurs de développement. L’Ifad d’Elavagnon a été créé en 2018 et forme des jeunes diplômés (BEPC ou baccalauréat) en aquaculture. Il leur permet au bout de 03 ans de créer leurs propres entreprises aquacoles.
Perspectives
Le gouvernement est convaincu que la mise en œuvre de ses ambitions ne peut être effective qu’avec des ressources humaines de qualité, des infrastructures suffisantes et appropriées ; une meilleure adéquation entre le système scolaire, les besoins de l’économie et le marché du travail. Le pays a prévu d’ici 2025, la construction de 03 collèges universitaires pour dispenser des formations pratiques et de niveau supérieur aux jeunes ; la création d’autres Ifad spécialisés en bâtiment, mécanique, économie numérique, énergies renouvelables, métiers logistiques et portuaires.
Tapis rouge aux filières porteuses
Le chef de l’Etat mettra en place des structures d’apprentissage et de formation pratique et professionnelle dans les préfecturestout en développant des offres d’enseignement technique dans le secondaire 1ercycle, en lien avec les besoins du marché du travail. Il procédera à la réorientation complète du système éducatif à travers l’adaptation de la formation et de la recherche aux objectifs de développement, aux besoins réels de l’économie et du marché de l’emploi.
Des réformes interviendront dans l’enseignement supérieur pour promouvoir les filières porteuses sur le marché du travail, renforcer celles à haute valeur ajoutée (logistique, ingénierie portuaire, technologie et informatique…), limiter les effectifs dans les filières universitaires non porteuses et réorienter progressivement les apprenants vers les filières prioritaires.