Un accord cadre de partenariat entre le Conseil National du Patronat du Togo (CNP-Togo) et le Fonds de Solidarité Africain (FSA), a eu lieu hier mercredi 14 juillet 2021 à Lomé. Il s’agit de définir un cadre de collaboration durable entre les deux organisations.
Selon les termes de l ‘accord, les deux parties œuvreront de concert au développement des entreprises au Togo, en particulier les membres de l’organisation patronale.
Le document définit également les conditions d’accès aux mécanismes d’accompagnement du FSA.
Pour le directeur général du FSA, Ahmadou Abdoulaye Diallo, cet accord a trois piliers essentiels, notamment commercial, opérationnel et la formation de tous les chefs d’entreprises et les responsables du patronat aux techniques du fond de solidarité africaine, afin de saisir toutes les opportunités qui sont offertes, non seulement dans le cadre du règlement de leur problème de financement, mais qu’il s’agisse de nouveaux projets, de projets de réhabilitation, de projet d’extension ou de modernisation de leur entreprise.
Pour Laurent Coami Tamegnon, président du CNP-TOGO, la solution est trouvée afin que les patrons des entreprises soient accompagnés, que ce soit pour le refinancement ou pour la garantie dont les membres du CNP-TOGO ont besoin.
« Nous avons besoin de financement, les banques sont prêtes, il y a de liquidité mais il faut une garantie, c’est cette garantie que nous venons d’avoir ce matin. Pour nous il y a de l’espoir, nous pouvons compter sur le FSA pour demander du financement », a indiqué Laurent Tamegnon
Pour SIKPA Yawo, représentant Madame le ministre de la Promotion de l’Investissement, l’accord de partenariat qui vient d’être signé, vient à point nommé, parce qu’il va constituer aux réflexions des échanges qui se font pour le financement du secteur privé.
Le FSA ambitionne d’être le catalyseur des systèmes financiers des pays membres en vue de permettre aux entreprises privées, aux PME/PMI et aux institutions de microfinance, d’accéder au crédit bancaire et/ou de lever l’épargne leur permettant de financer des projets d’investissement productifs qui concourent au développement économique et à la réduction de la pauvreté.
Il est mis en place depuis la fin des années 1970 et compte 14 États africains actionnaires.
Germain DOUBIDJI