Violences armées en milieu scolaire : La commission nationale de lutte contre la prolifération des armes légères lance une campagne de sensibilisation

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Pour faire face à la montée en puissance de la violence en générale et en particulier les violences armées, les initiatives n’en manquent pas. C’est dans ce cadre que la commission nationale de lutte contre la prolifération des armes légères et de petits calibres a initié <> dont le lancement a eu lieu au Lycée d’Agoé Centre ce mardi 13 novembre 2018.

Du 13 au 23 novembre, soit 10 jours durant, neuf Établissements publics de la capitale Lomé à savoir le Lycée d’Agoé centre, d’Adetikopé, de Togblékopé, Agoé Est, Sogbossito, CEG Légbassito, Lycée de Zanguéra, de Baguida et de Lomé Tokoin, seront sensibilités sur le thème << non à la violence armée en milieu scolaire >>.

L’objectif de ce projet qui est de la Commission Nationale de lutte contre la prolifération des armes légères et de petits calibres, est de cultiver les vertus de la non violence, prévenir et conscientiser la jeunesse scolaire sur les dangers liés à la violence armée et toutes les autres formes de violence. Il s’agit de préparer la jeunesse à être acteurs de la paix et de développement durable du Togo de demain. Et ceci grâce aux Clubs de la paix et de sécurité qui seront installés dans ces différents établissements.

Ces clubs composés d’élèves, se chargeront de poursuivre les sensibilisations dans les classes et mêmes dans les écoles qui n’ont pas été pris en compte dans le projet.
C’est le secrétaire général de la préfecture d’Agoé Nyvé représentant le Préfet qui a présidé la cérémonie de lancement officiel du projet.

Dans son discours de circonstance le SG de la préfecture d’Agoé a rappelé l’importance des vertus de la paix et de la non violence pour l’émergence du Togo à l’horizon 2030 comme voulu par le président Faure Gnassingbé. Pour lui, il n’y a rien de plus important pour y parvenir si ce n’est la paix et la non violence.

De son côté le vice-président de la Commission de lutte contre la prolifération des armes légères et de petits calibres, Inoussa Bouraima, a tenu à rappeler le contexte de ce projet.

Il a insisté sur la responsabilité sociale de l’école qui pour lui, ne se limite pas seulement à l’enseignement et à l’apprentissage.

« L’école offre également aux enfants la possibilité de se familiariser avec les valeurs de solidarité, de tolérance, de paix, de la sécurité et de respect des valeurs de la solidarité,» a-t-il indiqué.

Après cette première phase, la Commission entend de se déplacer à l’intérieur du pays pour sensibiliser et installer les Clubs de paix et sécurité dans les écoles de l’intérieur du pays.

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