Assainissement : Le PAPV fait ses preuves à Tchamba

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Le développement des communautés à la base tient beaucoup à cœur au gouvernement togolais. Et pour cause. L’assainissement du cadre de vie occupe une place prépondérante dans les 17 Objectifs de développement durable (ODD). Pour permettre aux populations de vivre dans des conditions sanitaires adéquates, le Togo a lancé en décembre 2017 le Programme d’appui aux populations vulnérables (PAPV). Grâce à celui-ci, la ville de Tchamba, localité située à 350 km de Lomé ne connaît plus aujourd’hui de problèmes d’assainissement.

L’objectif principal du programme est de doter les communautés d’infrastructures notamment celles sanitaires afin de résoudre les problèmes de salubrité et contribuer au développement des populations à la base.

Avant 2017, Tchamba était confronté à des problèmes d’assainissement. Les couloirs de la ville étaient des points d’insalubrité qui avaient des répercussions sur la santé des habitants. De plus, des dépotoirs anarchiques jonchaient toutes les rues. La majorité des maisons disposaient des toilettes à ciel ouvert avec des tuyaux qui traversaient les ruelles, laissant couler des eaux usées. Mais avec l’arrivée du PAPV, des solutions ont été trouvées à ces problèmes.

Des infrastructures ont assaini la ville

Grâce au PAPV piloté par l’Agence nationale d’appui au développement à la base (Anadeb), un dispositif du ministère du Développement à la base, de l’Artisanat et de la Jeunesse, la ville de Tchamba a été assainie. Financé à hauteur de 149.388.750 francs CFA, le programme a permis de construire des infrastructures dans plusieurs quartiers de la ville. Il s’agit de 03 blocs de latrines modernes, 175 mètres linéaires de caniveaux, 60 puisards, 03 ouvrages de franchissement et 500 mètres linéaires de rue, 03 forages munis de panneaux photovoltaïques.

La mise en œuvre du PAPV dans la ville de Tchamba a changé l’image de la localité et a eu des impacts positifs sur les populations. Les problèmes d’insalubrité sont considérablement réduits et les riverains peuvent respirer désormais de l’air pur. Les pratiques d’une bonne hygiène sont rentrées dans leurs habitudes. Dans la foulée, le programme a suscité des opérations d’insalubrité financées par des associations auxquelles participent plusieurs travailleurs issus de différentes communautés de la ville. En dehors de cela, certains volontaires se sont engagés pour mener à bien des actions. Ils détruisent les dépotoirs, aménagent des espaces verts, curent les caniveaux et sensibilisent les habitants sur l’hygiène et les bons comportements. Le programme a également permis d’améliorer les revenus de 15.000 femmes et jeunes.

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