Les questions liées à la santé des citoyens en général et des femmes enceintes en particulier ne sont pas laissées sur le bas-côté au Togo. Au contraire, les gouvernants usent des pouvoirs pour faire en sorte que l’aspiration de chaque individu au bien-être physique soit réalisée, dans un pays où les infrastructures sanitaires, l’accès aux soins essentiels, le personnel de santé doivent être de qualité et adaptés aux vrais défis de l’heure. La santé materno-infantiles’accoude depuis plusieurs années sur le projet Muskoka ; ce dernier prouve sa valeur et balise la voie à la démographie togolaise.
Estimé à 09 milliards de francs CFA, le projet « Santé maternelle et néonatale Muskoka » a été lancé en 2011 au Togo pour réduire la mortalité maternelle, néonatale et infantile. Il assure un accès équitable, de qualité et à faible coût aux médicaments et aux soins pour les mères, nouveaux nés, enfants et adolescents ; garantit l’accès des adolescentes à la santé et aux droits sexuels et reproductifs ; améliore la nutrition des bénéficiaires ; rend meilleurs les systèmes de santé ; renforce le développement de la petite enfance et promeut l’autonomisation de la femme.
Baisse de la mortalité néonatale
Sur le territoire, l’initiative est coordonnée par 04 agences onusiennes notamment Unicef, OMS, Fnuap et Onu Femmes. Grâce aux diverses interventions pragmatiques, la mortalité néonatale a été réduite de 37% entre 1990 et 2018. Sur la même période, la mortalité des enfantsde moins de 05 ans a été réduite de 52%. Le taux d’accouchement assisté par un personnel qualifié a été augmenté de 11% sans oublier la baisse de 50 à 20% du taux d’abandon en milieu scolaire pour cause de grossesse.
Le Togo ne blague pas avec la santé materno-infantile
D’autres projets très utiles sont exécutés dans le pays pour accroître l’accessibilité et la qualité des soins et garantir à la cible de meilleures conditions physiques. On peut énumérer entre autres les programmes de cliniques mobiles et School Assur, les campagnes de vaccination périodique et régulière, le Plan national de développement sanitaire (PNDS 2016-2022), etc.
C’est sans doute la même volonté qui sous-tend la décision des autorités de mettre en marche un nouveau programme social, essentiellement dans les Unités de soins périphériques (USP) pour faciliter aux femmes, l’accès à des soins de qualité et, de ce fait, réduire la mortalité maternelle et néonatale.04 catégories de prestations seront totalement couvertes : la planification familiale, la consultation prénatale, l’accouchement et la césarienne.Pour 2021, l’initiative coûtera plus de 07 milliards à l’Etat.
Par ailleurs, jusqu’en 2025, les dirigeants feront construire et équiper 06 centres de santé mère-enfant ; doubleront le nombre d’accoucheuses auxiliaires d’Etat ; construiront 100 centres médicaux sociaux ; réhabiliteront les centres de santé communautaires existants avec des équipements en soins obstétriques et néonataux d’urgence ; rendront gratuit le vaccin contre le cancer du col de l’utérus…