‘’C’est au pied du mur qu’on reconnait le maçon’’, dit la maxime. Alors qu’on semble aller vers la maîtrise de la pandémie du Covid-19 dans notre pays, ce dicton populaire peut se coller au gouvernement à la tête duquel se trouve le chef de l’État, dans sa gestion de la crise sanitaire déclenchée presque deux ans déjà.
Aujourd’hui, les chiffres parlent d’eux-mêmes. Un seul cas détecté à la date du 05 mars 2022. Au CHR Lomé-Commune, le centre dédié à la maladie, seuls deux malades non vaccinés sont sous traitement, dont un cas sévère et un modéré.
Le gouvernement vient de desserrer l’étau en allégeant les mesures restrictives tout en maintenant une surveillance accrue sur les mesures barrières. Grande est la joie des Togolais qui peuvent désormais se rendre à la plage pour se divertir. Heureux, sont-ils, ces Togolais dont les lieux de cultes ont été fermés depuis un moment et qui peuvent y retourner pour célébrer. Ces derniers peuvent désormais assister à des spectacles de musique ou d’autres manifestations culturelles, les amoureux des différentes disciplines sportives peuvent, eux aussi, à loisir, se rendre dans les stades pour supporter leur club.
Le Togo revit et cela se voit sur le visage des uns et des autres. Ils ne s’en cachent pas et témoignent de la bonne gestion de cette crise par le gouvernement. « Notre souhait est d’aller plus loin dans l’allègement des mesures restrictives. Nous voulons tout alléger pour retrouver la vie d’avant », a dit le coordonnateur de la CNGR, le Colonel-Médecin Mohaman Djibril.
Tout va donc reprendre comme auparavant. D’autant plus que la décroissance prévue par les institutions de Bretton Woods en 2020 n’a pas eu lieu, l’économie du pays ayant fait montre d’une résilience extraordinaire grâce aux mesures prises à l’endroit des grandes entreprises, des PME/PMI et des entrepreneurs. De 1,8% en 2020 (alors qu’on projetait une croissance négative), de 5,3% en 2021, la croissance en 2022 est projeté à 6,1% dans un contexte de reprise post Covid. C’est un résultat probant à mettre à l’actif des autorités qui ont pris les taureaux par les cornes dès le premier cas annoncé sur le territoire national.
Sandra Ablamba Johnson, la Ministre, Secrétaire Générale de la Présidence de la République, ne croyait pas si bien dire, dans sa récente tribune dans le magazine Jeune Afrique, quand elle indiquait que dès mars 2020, la République Togolaise s’est dotée d’un ensemble de mesures et d’outils destinés à contenir la propagation du virus, à assurer la santé et la sécurité de la population, et à créer les conditions de confiance indispensables à la poursuite d’une activité économique soutenue. Ces actions ont permis de limiter au maximum l’impact de la pandémie. Avec 36.000 cas de contamination confirmés et 268 décès depuis le début de la crise, le Togo affiche l’un des plus faibles taux d’incidence du continent. Des efforts salués par l’OMS.
Pour en arriver là, le Chef de l’État, Faure Gnassingbé, a prouvé sa clairvoyance dans la gestion de la pandémie. Refusant le ‘’lock-down’’ qui pèserait énormément sur les activités des Togolais, Faure Gnassingbé a opté pour des mesures de restrictions sanitaires appropriées comme le bouclage des préfectures, des villes ou encore des zones de clusters, la mise en quarantaine des personnes testées positives dans des hôtels réquisitionnés à cet effet et l’observation des mesures barrières, sous surveillance policière s’il le faut. Ces mesures vécues comme drastiques au début de la pandémie, ont permis au Togo de contenir la situation lors des différentes vagues avec l’apparition des variants du virus.
Les mesures d’accompagnement des populations les plus vulnérables ont été des plus spectaculaires et ont d’ailleurs suscité l’admiration d’autres pays. Le programme ‘’Novissi’’, l’aide financière de 13,3 milliards de F CFA à environ 1 million de Togolais a fait tache d’huile. Les témoignages abondent dans les foyers qui ont été éligibles.
Prévoyant sur la suite des évènements, le Président de la République avait fait des commandes anticipées de vaccins pour 2 milliards de FCFA au moment où l’idée n’effleurait aucun des pays de la sous-région. Cette situation a permis au Togo d’être parmi les premiers pays à obtenir le précieux liquide quand celui-ci est finalement disponible. Aujourd’hui, en croire la coordination nationale de la gestion de la riposte, ce sont plus 2,6 millions de doses qui ont été administrées avec l’un des taux de vaccination le plus élevé de la sous-région. Les statistiques indiquent que 35,6 % de la population adulte a reçu sa première dose et 27,5 % est totalement vaccinée. Les populations sont invitées à poursuivre la vaccination ou les rappels pour accroitre le taux de vaccinés.
On peut donc tirer de fières chandelles au Président de la République. Si elle n’était pas visible des populations auparavant, la crise sanitaire a démontré aux yeux des Togolais, l’intérêt des autorités quant à la protection du tissu social et économique. « La crise sanitaire a réhabilité le rôle protecteur de l’État et servi de levier à des politiques sociales plus efficaces et inclusives », disait Sandra Ablamba Johnson dans sa tribune. Elle a bien raison. Et le souhait de tous les Togolais est que le dynamisme constaté lors de cette pandémie ne s’estompe pas. Bien au contraire !
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