Le chef de l’Etat Faure Gnassingbé, a présidé le lundi 5 juin 2023 à Lomé, la cérémonie d’hommage national à feu Abdou ASSOUMA, président de la Cour constitutionnelle.
C’est une cérémonie empreinte d’émotion et de solennité à laquelle ont assisté plusieurs personnalités, notamment, les premiers responsables des institutions nationales, les membres du gouvernement, et bien d’autres. Etaient également présents, des personnalités de certains pays amis.
A l’occasion différents témoignages d’orateurs nationaux et venant d’autres pays ont relevé les qualités exceptionnelles de l’illustre disparu qui fut un grand homme, un haut magistrat, affable, dévoué, rigoureux et loyal.
L’information du décès du président de la Cour Constitutionnelle s’est répandue en début de matinée de la journée du vendredi 26 mai 2023 sur les réseaux sociaux et par personne interposée. Une disparition qui a touché plusieurs togolais qui l’ont connu et évidemment ses proches particulièrement sa famille biologique.
Plusieurs fois évacué à l’étranger pour des soins, Feu Abdou Assouma se préparait la veille de son décès pour une autre évacuation, selon les informations. Certaines sources font état de ce qu’il a eu à échanger avec quelques autorités au téléphone le jeudi 25 mai, afin, de leur faire part de son évacuation le lendemain. Mais il ne sera plus jamais évacué. L’Eternel des armées en a décidé autrement.
Né en 1945, Abdou Assouma, va commencer ses études primaires et secondaires à Kara à environ 400 kilomètres au nord du Togo, avant de partir en France pour y poursuivre ses études supérieures.
Il en sortira en 1975, nanti d’une Licence en droit de la Faculté de droit et des sciences économiques de Toulon avant de rejoindre pour 2 ans, les rangs de l’École supérieure de la magistrature de Paris.
Revenu dans le pays il va intégrer l’appareil judiciaire et politique togolais sous le président Eyadéma.
Il sera d’abord juge d’instruction de 1977 à 1981, ensuite substitut du Procureur de la République de 1981 à 1988 puis Procureur de la République de 1988 à 1991.
C’est en 2007 qu’il sera nommé président de la Cour Constitutionnelle, où il y est resté jusqu’à son rappel à Dieu.
Abdou Assouma a été un grand juge et aura contribuer beaucoup pour son pays, le Togo. Sa disparition laisse un grand vide au sein de l’appareil judiciaire togolais.
Paix à son âme et que Dieu l’accepte dans son royaume éternel.
La rédaction