Dans un communiqué du ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche , sa majesté Ihou Watéba, rendu publique ce 15 juin 2021, il est rappelé aux étudiants parents d’étudiants, enseignants et chercheurs, qu’il n’est autorisé, à ce jour, aucune formation doctorale ni école doctorale dans les établissements privés, laïcs et confessionnels et écoles inter-états d’enseignement supérieur installés sur le territoire national.
« Conformément à l’arrêté n 0 097/MESR/CAB du 04 décembre 2018, aucun établissement d’enseignement supérieur privé, confessionnel et inter-état, n’est habilité, à ce jour, à délivrer le diplôme de doctorat et organisé en son sein une école doctorale », indique le communiqué, qui précise en outre que « le doctorat de recherche et le doctorat d’exercice sont des diplômes nationaux, des diplômes d’Etat, qui relèvent des prérogatives exclusives des écoles doctorales des universités publiques seules ».
Le communiqué du ministre, fait savoir, qu’une institution d’enseignement supérieur, inter-Etats, et même publique, se prévalant d’une reconnaissance du CAMES, est tenue, avant toute chose, de s’assurer de la reconnaissance et de l’accréditation de ses offres et parcours de formation par l’Etat qui l’abrite.
Le ministre invite enfin, les personnes désireuses de poursuivre les études doctorales à se rapprocher des services techniques du ministère ou des universités publiques pour tout renseignement utile.
Ces dernières années plusieurs écoles et établissements privés se sont spécialisés dans des formations doctorales, alors qu’elles n’ont pas d’autorisation de l’Etat, qui prend soins de contrôler et de s’assurer des accréditations et offres de parcours en leur possession.
L’Etat veut donc mettre de l’ordre dans ce désordre qui engendre des conséquences néfastes aussi bien pour les apprenants que pour les parents.
Vivement que les sanctions suivent à l’encontre des récalcitrants, puisque il y en a qui tentent toujours d’échapper au contrôle.
La rédaction