Améliorer les capacités de planification au niveau central et décentralisé en soutien au processus de décentralisation, tel est l’objectif du gouvernement qui vient de lancer des sessions de formation des agents chargés de la planification.
Placées sous le thème, ‘les mécanismes d’une meilleure couverture nationale’, les sessions se déroulent du 23 octobre au 3 novembre sous l’égide des experts de la Commission économique pour l’Afrique (CEA).
Ce premier atelier pose les jalons d’un accompagnement continu de la CEA au pays et apparaît comme une opportunité en vue de capitaliser le savoir et le savoir-faire qui y seront dispensés, en lien avec les expériences réussies au niveau d’autres pays du continent.
Il s’agit pour les autorités d’optimiser les chances de l’atteinte des objectifs du prochain plan national de développement dont le Togo est en train de se doter pour la période 2018-2022.
A l’ouverture des travaux, le ministre de la planification du développement, Kossi Assimaidou (sur l’image), est revenu sur les efforts du pays, le cadre macroéconomique, la réduction de la pauvreté et l’accélération du développement du pays.
L’ambition du gouvernement est de faire du Togo un hub logistique central, un centre d’affaire dans la sous-région et un pôle de développement des agropoles basés sur la production, la transformation et la commercialisation des produits agricoles. Le gouvernement compte sur le CEA pour l’accompagner dans la réalisation de cette vision axée sur la création des emplois au profit de la jeunesse’, a déclaré M. Assimaidou.
Des réformes importantes ont été engagées les douze dernières années pour consolider les bases de l’économie togolaise en vue de son émergence.
Certes des avancées ont été notées, mais l’Etat espère faire davantage pour favoriser l’inclusion économique, sociale et réduire la pauvreté.