Lomé accueille depuis lundi un séminaire-atelier de six jours sur la gestion des comptes cotisants et individuels assurés au sein des organismes de prévoyance sociale de la zone CIPRES (Conférence inter-africaine de la prévoyance sociale).
L’ouverture des travaux a été à l’initiative du ministre de la santé et de la protection sociale, Moustafa Mijiyawa en présence du secrétaire exécutif de la conférence, Innocent Makoumbou Mbaloula, de la directrice générale de la Caisse nationale de sécurité sociale, Ingrid Awade et des représentants des autres pays membres de la zone Cipres.
Le compte auxiliaire cotisant d’’un employeur ou de l’assuré volontaire est un sous-compte de la comptabilité générale qui comme tel doit être tenu sous une forme comptable. Il doit dégager clairement la situation du cotisant et les différents éléments prévus par le plan comptable Cipres et permettre la vérification des opérations qu’il enregistre.
Quant au compte individuel, il est un sous-compte du compte auxiliaire cotisant, qui est en principe ouvert pour chaque assuré dés son premier emploi. Il enregistre toutes les informations portant sur toute la vie professionnelle de l’assuré, particulièrement les salariés déclarés et les cotisations sociales versées pour son compte par son ou ses employeurs-ou par lui-même dans le cadre de l’assurance volontaire, jusqu’à la cessation de ses activités salariées ou son admission à la retraite.
Ainsi, la rencontre de Lomé permettra aux pays participants de contribuer au terme des échanges et sur la base des expériences théoriques et pratiques des organismes de la prévoyance sociale (OPS), à la conception et l’élaboration d’un mécanisme efficient de gestion automatisé des comptes auxiliaires cotisants et comptes individuels.
‘A travers la rencontre de ce jour, la Cipres voudrait apporter une réponse globale à la problématique de la maîtrise globale à la problématique de la maîtrise de la gestion des comptes cotisants et individuels assurés au sein des OPS et témoigner de sa volonté permanent de contribuer au renforcement des capacités opérationnelles des acteurs impliqués’, a déclaré lors de l’ouverture le secrétaire exécutif, Innocent Makoumbou Mbaloula, qui pour l’occasion a salué la disponibilité de la caisse nationale de sécurité sociale du Togo, à organiser une telle rencontre malgré des ‘contraintes budgétaires’.
‘En acceptant d’organiser ce séminaire, la directrice de la caisse nationale de sécurité sociale du Togo réaffirme son engagement personnel en faveur d’une bonne gouvernance des OPS au sein de la zone Cipres, qui doit nécessairement passer par une meilleure maîtrise des comptes cotisants et comptes individuels assurés’, a-t-il dit.
Ingrid Awade, la directrice générale de la CNSS, a pour sa part, je cite, présenté le séminaire-atelier qu’accueille comme un cheminement d’ensemble des caisses de sécurité sociale de la zone Cipres vers plus de performance.
‘La présente rencontre s’inscrit dans un processus de partage, d’harmonisation de nos pratiques pour une meilleure organisation et une saine gestion des comptes cotisants et des comptes individuels afin de pallier les insuffisances relevées’, martèle la directrice.
Pour le ministre Moustapha Mijiyawa, qui représentait à l’ouverture son collègue de la fonction publique, ‘ la protection sociale reconnue comme un vecteur de développement est fondée sur la nécessité de permettre aux citoyens de se débarrasser des contingences immédiats afin d’éviter et de se comporter en être pensant, selon la célèbre formule d’Houphouet-Boigny’.
Les échanges de Lomé, placés sous le thème centrale, ‘la gestion des comptes cotisants et comptes individuels assurés au sein des OPS de la zone Cipres’, verront à la fin le lancement d’un un mémorandum sur les bonnes pratiques destiné à assurer une bonne prestation aux assurés.
Créée en 1993, la CIPRES compte en 2013, 15 Etats membres pour 19 organismes de prévoyance sociale (OPS) affiliés. Elle a pu contribuer renseigne son site web, à stabiliser la prévoyance sociale dans sa zone de couverture grâce à une série d’audits dans les OPS qui a permis de déterminer, à partir des faiblesses décelées au sein des OPS, les besoins prioritaires et les urgences dans les Etats membres.
Par Charles Djade