Avec plus de trente (30) ans d’existence, la zone franche du Togo a réussi à s’imposer au fil du temps grâce aux avantages qu’elle offre aux entreprises adhérentes. Ces dernières disposent d’un statut privilégié, des avantages douaniers et fiscaux qui séduisent des opérateurs venus d’Asie, d’Afrique et d’Europe qui profitent de la position privilégiée de Lomé dans la sous-région. Ces différentes entreprises participent au développement de l’économie nationale, génèrent des milliers d’emplois, contribuent sans doute à réduire le chômage et à rendre autonomes les citoyens.
Le Togo a rendu opérationnelle l’Agence nationale de la promotion des investissements et de la zone franche (Api-ZF) par un décret en Conseil des ministres en août 2016. Cette décision est intervenue pour booster les investissements nationaux et internationaux dans les secteurs d’activités, ce qui permet de créer des emplois et des richesses pour les populations.
Il y a dix (10) ans, la zone franche employait plus de 8000 Togolais. Aujourd’hui, le nombre d’employés s’est accru avec l’adhésion de plusieurs autres entreprises. On y retrouve des sociétés de peinture, de cosmétiques, de pêche ou encore des entreprises qui évoluent dans le domaine électronique, de l’automobile, etc. Les investissements consacrés par ces sociétés sont estimés à plus de 76 milliards de francs CFA.
Un statut de zone franche pour les jeunes et femmes
En matière d’industrialisation et d’accélération de la croissance économique, l’importance d’une zone franche n’est plus à démontrer. C’est la raison qui sous-tend la volonté des pouvoirs publics à créer au cours des cinq (05) prochaines années, un statut de zone franche pour les jeunes et les femmes entrepreneurs à travers une simplification et une réduction des procédures, des formalités et des taxes et coûts y afférents. Parallèlement, il est prévu une adoption de mesures incitatives et protectrices nouvelles, de nature non tarifaire, en faveur de la production nationale et des entreprises installées en territoire togolais. Pour atteindre cet objectif, l’Etat va opter pour l’opérationnalisation complète de l’Agence de promotion des investissements et de la zone franche (Api-ZF) et le déploiement de « E-justice » pour sécuriser davantage les investissements.
Ce n’est pas la première action posée pour faciliter la création d’entreprises au Togo. Grâce à un climat des affaires sain et attrayant, le pays a enregistré 6063 entreprises au cours des six (06) premiers mois de 2020. Durant toute l’année 2019, il en a dénombré plus de 11.000 contre à 10.545 en 2018.