‘Aujourd’hui si les choses (les conditions d’ouverture du dialogue, ndlr) traînent c’est parce qu’il n’y a pas suffisamment d’échos témoignant de la même disponibilité et du même engagement du côté d’une certaine frange de l’opposition’, a déclaré lundi Gilbert Bawara (photo), sur la Radio France internationale.
Pour M. Bawara, les ‘préalables’ avancés par la coalition de l’opposition ne favorisent pas l’ouverture si proche d’un cadre de dialogue.
En effet, au lendemain de l’annonce par le gouvernement de l’ouverture imminente à Lomé d’un dialogue avec l’ensemble des acteurs politiques, la coalition de l’opposition (à l’origine des manifestations) a dévoilé une liste de préalables à satisfaire avant leur participation au dialogue.
L’élargissement de tous les manifestants interpellés lors des manifestations antérieures et si dialogue devrait y avoir ce sera autour des ‘conditions du départ’ de Faure Gnassingbé au pouvoir, avait soutenu Jean-Pierre Fabre, leader de l’ANC (Opposition).
Ainsi, le ministre Bawara encourage l’opposition à un ‘sens d’ouverture’ et à participer à l’organisation du dialogue, pour éviter ‘ qu’elle soit ‘unilatérale’.
‘Le gouvernement a pris l’initiative de promouvoir et d’assurer ce dialogue, encore qu’il revient maintenant à chacune des parties prenantes, aux différents protagonistes de travailler avec le gouvernement. Dès l’annonce de ce dialogue, les choses étaient déjà en marche. Mais il y a un certain nombre de comportements, de propos qui pourraient être assimilés à des préalables‘, a déclaré le ministre qui assimile ces préalables, à la ‘politique politicienne.