‘Nous pensons qu’en écoutant les uns et les autres, les positions sont appelées à bouger de sorte à ce qu’il ait vraiment un dialogue républicain pour un retour à la paix au Togo, a déclaré lundi Jacob Ouedrago, chef de la délégation du comité interparlementaire(CIP) de l’Uemoa en visite à Lomé.
Le pays qui traverse, depuis deux mois, une crise politique marquée par des manifestations tous azimuts, retient l’attention des organisations internationales et régionales, qui font des pieds et des mains pour contribuer à l’apaisement. Et c’est en ce sens qu’une délégation du CIP-Uemoa est arrivée à Lomé pour rencontrer les différentes parties représentées à l’assemblée nationale, les organisations internationales et régionales accréditées au Togo, pour vite éteindre le feu.
‘Nous avons dit que nous ne sommes pas fermés au dialogue, plutôt ouvert mais nous avons des conditions, la libération des togolais arrêtés et jugés, faciliter le retour des exilés pour apaiser le climat politique et social, libérer la ville de Sokodé, Mango et Bafilo des militaires, et à partir de là on peut discuter’, a déclaré Aimé Gogué d’ADDI (Opposition).
‘La crise est née mais ce sont les manifestations qui viennent après occasionnant la violence que nous avons beaucoup déploré et aussi le comportement de nos amis de l’opposition, qui ont systémaquement adopté la politique de la chaise vide’, a indiqué pour sa part, l’honorable Kwadzo Dobou de la Majorité présidentielle (UNIR).
Ces deux réactions ne sont que l’illustration directe des positions tranchées de l’opposition et de la majorité présidentielle. Les togolais s’impatientent de voir cette sombre période passée pour relancer leurs activités économiques, ce que les politiques doivent comprendre pour ne pas se faire détesté par le peuple dont elles prétendent défendre.
Bien avant cette rencontre avec les groupes de l’opposition et de la majorité représentés à l’assemblée nationale, la délégation a été reçue par le président de l’institution, Dama Dramani.