Invité de nos confrères de Nana FM ce jeudi, Folly Satchivi, le faux étudiant président de la Ligue togolaise des droits des étudiants et élèves du Togo peine à convaincre de la légitimité de leurs doléances.
Le bras de fer entretenu par cette association depuis l’année dernière, en reprenant pour son compte les réalisations en cours sur l’Université de Lomé montre à suffisance, les aspirations de celui qui se croit être ‘le Messi’ et ‘sauveur’ de l’Université de Lomé.
Le paradoxe est d’affirmer haut et fort que la présence des militaires devant une institution bancaire sur le campus de Lomé signifie que l’UL est militarisée. Loin de ne pas vouloir se prêter le flanc du porte parole des autorités universitaires, Folly satchivi doit faire preuve de méthodologie et d’approche convaincante au lieu de se mettre à réciter pendant une dizaine de minutes des textes et conventions qui à la limite n’ont rien à avoir avec la réalité et le fonctionnement des Universités.
L’Université de Lomé, a amorcé depuis l’an dernier, un virage nouveau, avec une transformation de fond et de forme. C’est bien vrai que beaucoup de choses restent à faire mais aussi que tout ne peut pas être fait simultanément et il faudra aller crescendo comme le dit-on, lentement mais surement.
Une quarantaine d’associations opèrent sur le Campus de Lomé et pourquoi tant d’agitation de la part de cette association, qui loin de ne pas respecter les règles en matière de formation d’une association sur le campus de Lomé fait du bruit comme un tonneau vide.
L’esprit critique est enseigné aux étudiants par les professeurs et c’est d’ailleurs bienséant que cela s’applique par les concernés au sein des associations universitaires sauf que cet esprit critique devrait être accompagné par une certaine objectivité et impartialité.
L’art de parler s’apprend. Vouloir montrer que toujours, c’est lui qui peut tenir la tête à toute une institution, c’est se tromper d’ambition. Certes personne ne dit que l’Université n’a pas de problèmes mais les revendications restantes, peuvent être envoyées à qui de droit, et c’est en absence de réponses idoines que des mouvements de débrayages peuvent être déclenchés. Rien de cela n’est effectué si ce n’est le fanfaron et l’égo.
En tout état de cause, il est judicieux pour les autorités universitaires de prendre leurs responsabilités pour une bonne année académique.