Rapport de la cour des comptes sur la gestion des fonds de Covid-19 : Yark aurait souhaité rencontrer la Cour pour certaines précisions…

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Certains ministres étaient face aux députés le mercredi dernier en vue de donner des clarifications sur le contenu du rapport de la Cour des comptes qui tend à les accabler. Par ces ministres, Yark Damehame, ministre de la Sécurité et de la Protection civile. Ce dernier lors de son intervention a donné des explications sur les commentaires au sujet de la commande du logo, et indiqué, qu’il n’en est rien de ce qu’a indiqué la Cour par rapport au montant de 15 millions qu’aurait coûté la conception du logo et qui fait couler beaucoup d’encre et de salive en ce moment.

En effet au sein de l’opinion dès la sortie du rapport de la cour des comptes, ce qui a fait et continue d’ailleurs de faire objet de commentaires, c’est l’affaire du riz  pour laquelle,  la commande s’est faite à une période de crise généralisée où toutes les chaines d’approvisionnement étaient perturbées, et celle relative au logo.   Et sur ce dernier cas, le  n’a pas coûté 15 millions comme le stipule le rapport, précise le ministre Yark.

« Même si je suis un apprenti voleur, je ne vais pas commander un logo à 15 millions. La conception du logo a coûté 150.000 francs CFA et le monsieur nous a livré des T-shirts et d’autres articles. C’est l’ensemble qui a coûté 15 millions. Je ne vais pas protester mais je vais attirer l’attention de la cour. Il fallait demander la facture et situer les gens », a-t-il  laissé entendre.  

S’agissant  des anomalies relevées par la Cour sur les  décharges, Yark explique que durant la période de Covid-19, les missions régaliennes notamment,  les renseignements et les interventions étaient toujours exécutés.

« Il nous est donc arrivé d’envoyer des agents pour vérifier les informer, essayer de vérifier certaines bavures et éventuellement réparer ces incidents. On a eu à approcher des familles pour trouver des solutions à l’amiable. C’est ce qui concerne les décharges. A certains endroits du rapport, on a dit qu’il y a eu des décharges d’une trentaine de millions. J’ai dit tout à l’heure que nous avons mis en place la force spéciale anti-covid avec un commandant et des adjoints. Il doit y avoir un état-major et celui-ci doit fonctionner. Durant tout ce temps, la cour a essayé de compiler tout ce qu’on versait à l’état-major de la force pour dire qu’il y a tel montant », précise-t-il.

Sur le cas de la commande  des masques et  gans auprès d’un opérateur économique qui ne dispose pas de carte d’opérateur économique, le ministre Yark  fait savoir que ce opérateur économique est un togolais qui à l’extérieur  du pays. Et à l’époque, dans l’urgence, il y a des commandes qui sont arrivées par avion et l’opérateur économique tenait compte de tout ça.

 «Nous, voulant protéger nos éléments et leur permettre de faire leur mission d’une façon décente, on n’a pas eu à discuter comme cela se fait au marché », a-t-il indiqué.

Le ministre qui reconnait en outre que certes,  un certain nombre d’actions ont été posées en violation des procédures, estime  cependant,  que , quand on parle d’état d’urgence sanitaire et sécuritaire, cela veut dire ce que ça veut dire.

« S’il faut faire un appel d’offres, on va à la direction des marchés publics et quand il manque un ‘o’, ils vont nous dire de retourner, pendant ce temps, nos concitoyens deviennent quoi ? », s’est interrogé le ministre qui dit ne souhaite pas une autre pandémie, car, pour lui, si s’avérait qu’une siruation pareille de présentait encore  , il faut que les procédures soient simplifiées.

Le ministre a tout de même regretté que la cour n’a pas fait l’effort de l’inviter afin que certaines précisions  lui soient données.

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