Le Ministre des Enseignements primaire, secondaire, technique et de l’artisanat, Prof. Dodzi Kokoroko a animé en présence du Ministre délégué auprès du Ministre des Enseignements primaire, secondaire, technique et de l’artisanat, chargé de l’Enseignement technique et de l’artisanat , une conférence de presse hier vendredi 30 octobre 2020, dans les locaux de la télévision nationale, sur les sujets relatifs à la rentrée scolaire du 2 novembre prochain.
Pour le Ministre Kokoroko, cette rentrée scolaire se distingue par une innovation clée, notamment, l’institution d’une rentrée pédagogique.
« L’institution de la rentrée pédagogique a été réalisée de concert avec les acteurs du monde éducatif notamment, les syndicats, les associations de parent d’élèves », a indiqué le ministre, qui précisé en outre, que cela a permis de donner aux enseignants « des armes de construction massive » au service des apprenants, avec le concours de l’Institut nationale des sciences de l’éducation.
« Cette rentrée pédagogique s’est bien passée globalement, avec des résultats qui nous en réjouissent », assure le ministre, qui parle également des rencontres avec les partenaires techniques et financiers.
La question des enseignants volontaires et des syndicats
Pour le ministre, une attention particulière est faite sur les revendications des enseignants volontaires et celles des autres syndicats.
Dodzi Kokoroko laisse a fait savoir que les responsables de l’association des enseignants volontaires ont échangé avec lui-même et son collègue des finances au sujet de leurs revendications.
Ainsi, il leur a été annoncé que le concours qui avait été gelé, se fera avant fin novembre 2020 avec un quota aux enseignants volontaires .
De même l ’option de prendre en compte les enseignants volontaires qui ont été oubliés par le programme Novissi et qui seront au poste, est également actée.
Par ailleurs, le ministre assure de l’engagement et de la volonté du gouvernement de faire sa part, et qu’il n’y a aucun refus du gouvernement de ne pas respecter le protocole d’accord signé avec les syndicats.
Au sujet de la prime d’incitation à la fonction enseignante, le souhait, pour le ministre, est de ne pas en faire une condition pour le début de la rentrée mais d’en discuter.
Le pari de la noblesse et de la vitalité du système éducatif
« Notre système scolaire d’hier est très loin de celui aujourd’hui, et ce que nous proposons conformément aux engagements du Président de la République, c’est un lendemain scolaire meilleur », indique le ministre qui annonce à ce titre trois grandes actions.
Il s’agit d’abord de la construction des bâtiments scolaires, le basculement dans digital, puis la réforme institutionnelle des structures impliquées dans la formation des enseignants. Les ENIs et l’Ecole Normale d’Atakpamé seront reformées puis il aura une montée en puissance des universités publiques pour la formation des enseignants du secondaire1 et secondaire2.
Au sujet du double flux des élèves, le ministre explique que s’il y a augmentation de la charge statutaire, le gouvernement va réagir.
Dodzi Dodzi KOKOROKO assume l’option de l’ouverture des salles de classe .
« Je fais le choix non pas de l’immobilisme, mais le choix de l’action, le choix de l’avenir de notre République » déclare le ministre qui et invite tous les acteurs à jouer franc jeu pour que la rentée scolaire se fasse dans de bonnes connaissances.
Il faut rappeler qu’en dépit de ses gages du ministre, les syndicats d’enseignants continuent de menacer. Hier, ce sont deux syndicats qui ont décidé de prendre leurs responsabilités si aucune rencontre n’est faite avant le 02 novembre pour planifier les divergences et harmoniser les points de vue.
Germain DOUBIDJI