Lomé a repris vie ce vendredi. Aucune manifestation publique politique n’a été observée.
La circulation et le commerce, ont connu leur affluence ordinaire. Idem pour l’administration, les banques, les entreprises et sociétés des particuliers etc…
‘Je veux aussi que ça change, ça s’améliore mais, dans la paix. Pendant deux jours, mes activités se sont arrêtées, je ne sais pas comment payer les salaires en fin du mois à mes employés’, a confié un responsable d’entreprise privée.
A Déckon, au centre ville, les activités commerciales, se sont déroulées comme d’habitude.
Les établissements scolaires, généralement, dans les quartiers de Bè, Ablogame, Bè-Kpota, agoé, Adidogome, Akodéssewa etc…, où pendant les deux jours, les élèves étaient libérés, ont aussi ouvert les portes. Les cours ont repris malgré la grève lancée par huit fédérations de l’enseignement.
Pour l’intérieur du pays, les informations, qui nous sont parvenues, font état d’un calme, et de la reprise comme Lomé des activités. Pour dire qu’après la tempête, les violences, la vie reprendra.
Le mot d’ordre ainsi, maintenu par la coalition de l’opposition n’a pas connu grand engouement chez les partisans et supporteurs.
Dans la foulée, nous apprenons, des médiations en cours, avec à la manette, les présidents Ivoirien et Ghanéen pour une sortie rapide et apaisée de la crise que traverse le pays depuis mi-aout.
La manifestation interdite organisée mercredi et jeudi, et les émeutes de Sokodé a fait au moins 4 moins, selon les sources officielles, et au moins 8 morts selon l’opposition.