L’affaire de faux certificats de vaccination contre la covid-19, a connu son épilogue aujourd’hui à Dapaong. Les personnes reconnues coupables ont hérité des fortunes diverses de peines d’emprisonnement.
Selon les informations données par la cellule de communication du ministère de la Santé, de l’hygiène publique et de l’Accès Universel aux Soins, un employé de bureau au CHR de Dapaong écope de 6 mois d’emprisonnement dont 3 assortis de sursis et 3 mois d’ emprisonnement fermes. Un maçon, lui aussi reconnu coupable, écope de 6 mois de prison avec sursis. Quant aux quatre bénéficiaires des cartes, chacun écope de 06 mois d’emprisonnement, dont 4 assortis de souris et 2 mois fermes.
Il y a quelques semaines, l’affaire a surgi, obligeant le Syndicat National des Patriciens Hospitaliers du Togo(SYNPHOT) a réagir vivement en appelant ses membres à plus de responsabilité et d’honnêteté dans l’exercice de leur tâche. Le ministère la Santé, de l’hygiène publique et de l’Accès Universel aux Soins avait promis faire toute la lumière et punir les coupables. Aujourd’hui, c’est chose faite.
Ce n’est pas au Togo seul, qu’une telle pratique est révélée. CNEW, un média français rapporte sur son site l’information révélée par le New York Post cette semaine.
« Les contrefaçons de certificats de vaccination auraient explosé ces dernières semaines suite à l’annonce selon laquelle un passeport vaccinal serait exigé pour voyager en avion ou encore assister à des événements. Ainsi les vendeurs proposent des documents falsifiés en reproduisant le logo des Centres de contrôle et prévention des maladies, qui figure dans le coin supérieur droit de chaque carte de vaccination aux Etats-Unis », peut-on lire sur le site.
Ce qui aurait obligé, le FBI à mettre en garde les vendeurs comme les acheteurs, qui risquaient des poursuites.
Au Togo, selon la loi, la délivrance de faux certificats de vaccination est punie.
