Le chef du parti national panafricain (PNP), Tikpi Atchadam, l’homme par qui les manifestations ont commencé au Togo demande au président Faure Gnassingbé d’écouter le peuple en faisant’ les réformes et quitter le pouvoir’. Une demande anti- démocratique à l’endroit d’un président légalement élu, a commenté un spécialiste de droit.
Dans un message publié sur les réseaux sociaux, Tikpi Atchadam semble être satisfait des positions adoptées par la France et les Etats-Unis dans la crise togolaise.
Les deux puissances avaient appelé à l’ouverture d’un dialogue immédiat et sans préalable pour une sortie de crise dans le pays. La France et les Etats-Unis avaient aussi exhorté le gouvernement à garantir la liberté de manifestation dans le pays.
‘C’est le lieu d’exprimer toute la gratitude du peuple togolais à l’endroit de la France et des Etats-Unis d’Amérique pour leur prise de position sans ambigüité en faveur de la défense et du respect des droits de l’homme notamment la liberté de manifester et la liberté de réunion et contre le recours excessif à la force par les forces de sécurité, le recours aux milices financés par le gouvernement pour perturber les manifestations et intimider les civils, la volonté de restreindre la liberté de manifestation et l’arrestation de l’Imam Alassane’, a déclaré Tikpi Atchadam.
‘M. le Président le moment où l’on écoute les conseillers est dépassé. Ce sont des fonctionnaires pas plus. C’est le moment d’écouter le peuple et de répondre en conséquence. Et il a été clair, il vous demande de partir. Le reste ne sera qu’une discussion entre famille’, a-t-il ajouté.
Il a annoncé des manifestations à l’international et dans les pays de la sous-région citant notamment Accra Ghana, Cotonou au Bénin, Niamey au Niger, Lagos au Nigéria, au Luxembourg, en Allemagne et aux USA sur samedi 28 octobre, à Rome en Italie le 29 octobre, le 31 octobre devant la CPI à la Haye.
A Lomé et en région elles auront lieu les 7, 8 et 9 novembre.