S’il y a un secteur au Togo que le gouvernement a accordé beaucoup d’attention ces dernières années, c’est bien le secteur de l’éducation. Des investissements sur fonds propres, mais aussi ceux des partenaires ont permis de hisser le sous secteur enseignement général à un niveau très enviable comparativement à ce celui de bon nombre de pays dans la sous région et même sur le contient.
Ainsi, depuis 2005 à nos jours, pour former en quantité et en qualité des enseignants pour une éducation de qualité, le gouvernement a construit cinq (5) nouvelles Ecoles Normales d’Instituteurs. Ce qui porte l’effectif à six (6).
A ces efforts s’ajoute la construction de plus de cinq mille (5000) salles de classes équipées sur ressources propres et sur les projets BID, PERI, PAREC ;d’autres constructions sont encore en cours sur les projets BID III, PERI 2, PAREC.
A ce qui précède, il faut ajouter la construction de 229 Salles équipées, câblées pour les TIC dans le cadre du Programme d’Urgence de Développement Communautaire (PUDC).
On enregistre par ailleurs la construction de plus de 2500 nouvelles latrines dans les écoles et la réalisation de plus de 300 forages en vue de doter les écoles bénéficiaires en eau potable.
En même temps que des efforts sont faits dans le domaine des infrastructures, l’accent est également mis sur la formation et le déploiement des enseignants et du personnel d’encadrement.
Les syndicats d’enseignants ont eu à plusieurs fois fait cas des conditions difficiles dans lesquelles les enseignants travaillent dans leurs revendications. Plusieurs fois, le secteur a connu des moments mouvementés avec des grèves des enseignants.
Mais ces dernières années, la sérénité est revenue avec plusieurs investissements qui sont faits par le gouvernement et ses partenaires.
Des acquis qui faudrait préserver et continuer par travailler, car de nombreux défis restent à relever comme l’avait si bien dit le premier ministre Sélom Klassou le 10 septembre dernier, lors de la séance de travail avec les responsables des différents syndicats et fédérations d’enseignants.
« Ensemble, nous devons penser à relever en dotant le secteur d’infrastructures mobilières et immobilières, en recrutant des enseignants, en les formant, en les dotant en matériel didactique, y compris les primes. Nous sommes dans cette dynamique et vous exhorte, à contribuer, chacun, à son niveau, en maintenant la fibre du dialogue…. Il y a des avancées notables et nous sommes conscients qu’il reste à faire », déclaré Sélom Klassou.
(Image archives, séance de travail du 10 septembre 2019)