Après plusieurs articles d’éclairage dont nous nous sommes faits le devoir de publier dans le seul but de faire rejaillir la vérité dans le dossier dit de pétrolegate, il est, on ne peut plus clair, que l’opinion sait à ce jour, qui est qui et qui fait quoi dans la cabale qui a été engagée contre certains membres du Comité de Suivi de Fluctuation des Prix des Produits Pétroliers(CSFPPP). En attendant, que la justice se prononce (puisque le dossier est pendant devant la cour d’appel, après que le confrère de l’Alternative ait interjeté appel, suite au délibéré en première instance, qui les condamnait, lui et son journal pour diffamation et faute de preuves), les togolais sont suffisamment édifiés et peuvent faire le discernement dans ce que certains ont appelé une cabale contre une famille.
Il n’est aucunement pour nous l’intention de nous acharner contre tel ou tel. Mais, la quête de la vérité nous oblige à faire ce que nous faisons à chaque parution en vue d’aider ce qui sont intéressés à ce dossier et qui voulaient bien savoir exactement ce qu’il se passe. Aujourd’hui, il est certain, qu’après que nous ayons eu à lever un coin de voile sur toutes les manœuvres qui entouraient cette affaire depuis son début, les togolais ont compris qu’il y avait des vils personnages, dont l’idée était de déstabiliser et préparer un four tout dans le pays. Démasqués alors, ils sont dans tous leurs états, grondent, gesticulent et cherchent désespérément à faire bonne mine. Mais hélas, « le mensonge se lève tôt mais la vérité finit toujours par le rattraper ».
Les opportunistes sont convaincus d’avoir lamentablement échoué dans leur entreprise maléfique de dressage des citoyens contre d’autres citoyens d’une même nation dont le seul tort de ces derniers, est d’avoir accepté de mettre leur expertise à contribution pour assurer au Togo une disponibilité permanente en produits pétroliers. Ces ténébreux entrepreneurs, capables d’actes ignominieux pour assouvir leur cupidité, ne savent vraiment plus où mettre la tête, depuis que des coins de voile ont été levés sur leur dangereuse tentative de remise en cause de l’ordre préalablement établi.
L’opinion nationale a finalement compris que des individus peu vertueux ont délibérément orchestré une campagne de dénigrement contre d’autres concitoyens, dans le but de prendre le contrôle du secteur du pétrole au Togo. A première vue, la cabale se voulait une rampe de lancement de leurs micros sociétés d’expertise approximative dans le secteur du pétrole. C’est donc pour s’insérer dans le circuit bien ordonné d’approvisionnement en produits pétroliers que ces individus se sont permis d’instiguer la publication de fausses informations à l’encontre de certains membres du CSFPPP.
Pourquoi une telle méchanceté ? On est tenté de se poser la question, au vu des informations reçues et dont la finalité visait à passer par tous les moyens pour nuire à certaines personnes, parce que voulant à tout prix prendre la place de celles-ci. Mais malheureusement, le complot n’a pas prospéré et ceux qui conspiraient se sont retrouvés de nos jours au pied du mur.
Il ne pouvait en être autrement dans la mesure où les allégations grotesques propagées par voie de presse ne reposaient sur la moindre preuve. Si en première instance, il a été prouvé que rien de ce qui avait été écrit dans les médias ne reposait sur aucune base, c’est dire combien cette affaire de détournement d’environ 500 milliards de fcfa n’était que du faux.
Le ministre de la fonction publique, Gilbert Bawara, ne s’était donc pas trompé, lorsqu’il déclarait qu’il n’y rien de plus faux que cette affaire de détournement de 500 milliards attribuée à la famille Adjakly, et dont on tente d’accuser l’Etat togolais de complicité.
Ce qui étonne et continu par étonner plus d’un, c’est que, ceux qu’on indexe, c’est-à-dire les Adjakly, n’ont jamais fait l’objet du moindre reproche ni de la part du ministre Adedzé, ni de ses prédécesseurs. D’ailleurs pour parler de détournement de deniers publics, il faut bien évidemment que l’Etat injecte de l’argent dans le secteur. Or, comme indiqué dans le document des observations des mis en cause, que nous avons à mainte reprises publié, l’Etat n’a alloué un seul centime du budget national à l’approvisionnement en produits pétroliers.
Il est donc évident que, n’a reçu de moyens financiers de l’Etat comme certains tentent de le dire le CSFPPP pour accomplir sa mission. Mais tout au contraire, il faut remarquer que (et nous l’avons également relevé dans plusieurs de nos parutions) que c’est grâce à l’ingéniosité des Adjakly, que le CSFPPP est parvenu à mettre en place un système performant d’approvisionnement qui garantit non seulement la disponibilité des produits, mais qui évite aussi la rupture des stocks en produits pétroliers à. Depuis lors, l’Etat ne se retrouve plus dans une situation de payer les moins-values encore moins à mettre à la disposition du fournisseur une garantie financière. Autrement dit, le système mis en place ne fait plus obligation à l’Etat d’acheter au comptant. Ce qu’il faut mettre à l’actif de Francis Adjakly que certains trouvent bon de vilipender.
Au vu de tout ce qui précède, l’on a comme l’impression que le chiffre de 500 milliards n’aurait pas été choisi au hasard. 500 milliards, ce n’est pas 5 milliards encore moins 500 millions. Où tout cet argent a-t-il passé ?
Il va sans dire que ce que recherchaient les conspirateurs étaient de faire croire aux Togolais que le gouvernement était nonchalant voire incapable d’imprimer la bonne gouvernance au pays. Les conséquences de cette démarche ignominieuse airaient été incalculables. Heureusement que le plan n’a pas échappé aux avertis et surtout que nous avons eu l’habileté de dévoiler très tôt ce plan dont la ligne de mire la constitution des sociétés pour suppléer le CSFPPP.
Et ce qui est paradoxal, c’est que les nouveaux maitres dans les sociétés mises en place pour contrôler désormais le secteur pétroliers se trouvent être des amis de celui qui devrait en premier répondre des accusations portées contre le comité de suivi des fluctuations des prix des produits pétroliers et même l’Etat. Et le prétexte choisit a été tout aussi ridicule, qu’intenable. « La réforme ».
Aujourd’hui, le mensonge s’est écroulé, et chacun a vu le vrai visage des nouveaux maîtres des sociétés mises en place pour suppléer le CSFPPP. « Une nébuleuse », comme l’a si bien dit un confrère.