Le domaine du travail est aussi touché par les réformes opérées par le gouvernement en place. Il est même bien placé dans la hiérarchie des priorités. Aucun Togolais ne doit travailler sans pouvoir profiter des fruits de son labeur. Le code du travail qui protège l’employeur et l’employé est alors un élément indispensable à adapter aux exigences de l’heure pour améliorer les conditions sociales et économiques.
Les politiques de réformes et les programmes sont intenses, opportuns, productifs et inclusifs, comme voulu par la feuille de route gouvernementale Togo 2025. « Le travail est un trésor », il éloigne de l’Homme le besoin. Justement, le pays veut qu’il en soit ainsi.
Un rapport du ministère de l’Économie et des Finances fait le point sur la mise en œuvre des réformes à fin décembre 2022 ; les défis relevés et la stratégie proposée pour améliorer la mise en œuvre des réformes ; et la méthodologie de suivi des réformes.
Le code de travail plus convenable
La modernisation du code de travail est destinée à contribuer de façon efficiente à la mise en œuvre du projet d’opérationnalisation de l’Agence de promotion des investissements et de la zone franche (API-ZF) ainsi que de la plateforme industrielle d’Adétikopé (PIA).
Le nouveau code du travail dont s’est doté le pays prend en compte les nouvelles aspirations et évolutions du monde du travail. Aujourd’hui, 04 parmi les textes d’application du code du travail sont adoptés comme les décrets relatifs au Conseil national du travail, à l’exercice du droit de grève, au télétravail et le travail intérimaire.
Les modifications apportées à l’ancienne forme sont relatives aux formalités de création et de déclaration des syndicats professionnels ; aux conditions et modalités d’exercice du droit de grève ; aux conditions d’accès aux fonctions d’administration et de direction de syndicat pour tout ressortissant étranger ; aux critères de détermination de la représentativité des organisations syndicales.
Une situation professionnelle plus avantageuse
Le pays a par exemple revalorisé le Salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG). De 35 000 francs depuis l’an 2012, il est maintenant à 52 500 francs CFA et ce depuis le 1er janvier 2023, soit une augmentation de 50%.
Parmi les pays de l’Uemoa, le Togo se classe troisième sur 08 pays en matière du niveau du salaire minimum, derrière la Côte d’Ivoire dont le chiffre est 75 000 francs CFA et le Sénégal qui pointe à 64 233 francs CFA.