Le discours tant attendu du chef de l’Etat togolais Faure Gnassingbé a été prononcé hier 06 janvier 2017. Pour cette année, c’est le social qui figure en bonne place dans l’action gouvernementale.
Entamées, il y a quelques temps avec le Programme d’Urgence pour Développement Communautaire (PUDC), à travers le volet 1 qui consiste en la mise en place des pistes rurales pour désenclaver plusieurs localités et faciliter la circulation des populations qui en ont besoins pour leurs activités commerciales, ces actions seront encore plus accentuées pour cette année 2017, selon le président de la république.
« Le Programme d’Urgence de Développement Communautaire que j’ai personnellement lancé le 30 juin 2016 à Mandouri constituera, pour les personnes et les couches les plus vulnérables, le cadre privilégié des actions visant à l’inclusion financière, économique et sociale, ainsi qu’à l’amélioration des infrastructures et des équipements socio-économiques essentiels dans les milieux ruraux et semi-urbains », a laissé entendre Faure Gnassingbé.
La santé et l’enseignement, deux secteurs qui connaissent des soucis majeurs depuis un temps, sont aussi pris en compte dans les actions à mener pour 2017 par le gouvernement.
Ainsi, pour le chef de l’État en ce qui concerne le secteur de la santé, le renforcement du système demeure une grande priorité.
« L’accent sera mis sur l’amélioration sensible de l’accès et de la qualité des soins » a-t-il laissé entendre. Et pour cela le chef de l’État mise sur l’approche contractuelle en matière de gestion des structures sanitaires publiques, une gestion qui contribuera à améliorer la gouvernance au sein des premiers sites expérimentaux de Lomé, Atakpamé et Blitta.
Aussi, estime-t-il, la réhabilitation et la construction de structures modernes dans les différentes régions permettront de rapprocher l’offre de soins des populations bénéficiaires.
S’agissant du secteur de l’éducation qui a été mouvementé les dernières semaines de la fin de l’année 2016, le président de la république, tout en reconnaissant, que les défis restent nombreux pour offrir à la jeunesse apprenante, relève de demain, un système plus performant, propose tout de même, de résorber le déficit des effectifs enseignants. Et pour les autres problèmes liés au secteur, le gouvernement entend faire des efforts à travers le dialogue et la concertation.
La politique avec la décentralisation dont l’atelier sur le sujet organisé récemment à Lomé avec tous les acteurs impliqués et qui a formulé des propositions idoines, figurera en bonne place dans l’action du gouvernement.
« Nous sommes en marche vers une société togolaise plus harmonieuse, juste et démocratique.
Nous en avons les moyens et les atouts.
Le dialogue et la concertation sont nos meilleurs alliés.
Je suis confiant qu’ensemble nous y parviendrons », a lancé Faure Gnassingbé qui n’a pas oublié les soldats togolais tombés sur le champ du maintien de la paix dans le monde.
(En image , la photo du chef de l’Etat de Faure Gnassingbé, photo Louis Vincent)