La 8ème Edition du Salon Africain du Textile (SITA-2022) a pris fin le dimanche 6 novembre dernier à Lomé par La Nuit du Coton. Une soirée au cours de laquelle les meilleurs stylistes du défilé de mode, le meilleur stand d’exposition, et le meilleur mannequin ont été distingués.
À cette soirée a été question d’honorer les personnes physiques et morales qui se sont illustrées dans la promotion du textile africain.
Pour les distinctions, le prix du meilleur stand est revenu au Gabon, le prix du meilleur mannequin est revenu à une libérienne. Dans la catégorie des meilleurs créateurs, le Burkina reçoit le 4e prix, la Côte d’Ivoire le 3ème, le Togo recoit le 2eme prix, puis l’Afrique du sud le 1er prix.
Au sujet des personnes physiques et morales distinguées, on note le Président Faure Gnassingbé et le PDG du Groupe EBOMAF, Bonkoungou Mahamadou, un grand sponsor de l’évènement.
Le Commissaire General du SITA, Abdoulaye MOSSE qui faisait le bilan de cette édition tenue à Lomé renseigne que ce sont au total, 33 pays se sont joints à la République du Togo pour cette fête du textile africain avec des participants composés de décideurs politiques, de stylistes, de modélistes, de mannequins, d’experts en industrie textiles de formateurs et d’autres acteurs de la filière textile. Le SITA LOME 2022, c’est environ 30 mannequins, 160 stylistes, 35 exposants.
Il s’est par ailleurs, réjoui du fait de la présence des personnalités de rang mondial, qui ont selon lui, honoré le SITA 2022. Entre autre grands noms qui ont honoré de leur présence, il y a François 1er qui a fait le bonheur des amoureux de la belle coupe à Paris et en Afrique, Magloire Paluku de la RDC, la reine du tradi-moderne.
Selon, le ministre de la Culture et du Tourisme, Kossi LAMADOKOU, le Togo démontre déjà sa volonté de faire du textile un levier de son économie à travers la mise en place de la plateforme industrielle d’Adétikopé. Il a également remercié tous les acteurs et les participants présents au Sita 2022.
Depuis la première édition en 2009, le SITA tente tant bien que mal de promouvoir la filière du textile dans l’optique d’en faire un outil de promotion de nos valeurs et de notre patrimoine et un des principaux leviers de développement socioéconomique des pays africains.