Renforcer les connaissances des membres de la commission ad hoc sur les enjeux de l’élection des députés de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) au suffrage universel direct. C’est l’objectif de la rencontre qui a réuni du 8 au 12 décembre 2020 à Lagos au Nigeria, les membres de ladite commission.
“Evolution du Parlement de la CEDEAO, une perspective historique”; “Justification de l’élection des députés au suffrage universel direct” et “Analyse comparative des systèmes d’élections directes pratiqués dans la région de la CEDEAO » sont les présentations faites par le staff managérial du parlement à l’intention des quinze délégations de députés des États membres représentées dans cette commission.
Conscient du rôle d’un parlement élu dans la facilitation de la participation des populations à la gouvernance régionale, le président du parlement de la CEDEAO, Sidie Mohamed Tunis, a identifié, lors de l’installation de la 5ème législature, l’élection des députés au suffrage universel direct comme un programme politique phare de son mandat.
En vertu de l’article 18 de l’Acte additionnel de décembre 2016 relatif au renforcement des prérogatives du parlement, les 115 membres que compte l’assemblée communautaire sont élus au suffrage universel direct par les citoyens des États membres. En attendant que cette élection soit effective, les assemblées nationales des États membres ou les institutions ou organes équivalents élisent les députés en leur sein.
La commission ad hoc mise en place a pour vocation d’examiner et de proposer des mécanismes pour rendre effective l’élection des députés au suffrage universel direct et mettre fin à cette période transitoire interminable.