Manifestation politique du jeudi : Pas de mort estime le gouvernement ; trois du côté de l’opposition

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Aucun mort, ni blessé n’a été enregistré jeudi, deuxième jour des manifestations de l’opposition –interdite- par les pouvoirs publics. Le bilan a été dressé, dans la soirée par le ministre de la sécurité, Yark Damehane, qui a revu à la baisse le bilan de la veille, en ce qui concerne, la ville de Sokodé.

Selon le gouvernement, la manifestation du mercredi n’a fait qu’un seul mort à Lomé. Les trois morts de Sokodé (330 Km de la capitale) est le total bilan des émeutes qu’a connu la ville à l’issu de l’interpellation, d’un imam, conseillé du leader du PNP (Opposition).

Des informations communiquées au point de presse tenu hier (mercredi, ndlr) ont fait état d’un bilan d’un mort à Lomé et de trois morts à Sokodé au cours des manifestations du mercredi 18 octobre 2017. Aucun mort n’est à déplorer à Sokodé ce jour là. Les chiffres avancés correspondent aux trois morts annoncés précédemment, dont deux militaires lynchés par les partisans du PNP de M. Tikpi Atchadam et un civil’, souligne un communiqué du ministre de la santé, Prof Moustapha Mijiyawa.

Concernant, le bilan des manifestations de ce jeudi, marqué, comme au premier jour, par des violences, des jets de pierres, des expéditions punitives, des voies de faits, des jets de grenades…, aucun dégât n’a été enregistré, estime les autorités.

Pas de morts ce jeudi. Nous n’avons pas été saisis des blessés, mais il y a eu six personnes interpellées par les forces de sécurité’, a déclaré Yark Damehane, ministre de la sécurité.

En revanche, le bilan avancé dans la soirée par la coalition de l’opposition faisait état de 3 morts par balles et d’une quarantaine de blessés.

Ce que le ministre de la sécurité a formellement démenti, déclarant, se baser sur les rapports des services de sécurité sur le terrain.

S’il y a une évolution du bilan actuel, on informera le public’. Je ne sais où l’opposition a fait sorti ces chiffres,‘ a-t-il lancé.

Groupe de personnes organisées ?

Affirmatif. Le ministre de la sécurité Yark Damehane, n’a pas nié, l’apparition des groupes d’individus organisés et armés, de bâtons, gourdins, généralement indexé sous le vocable de ‘milice’ lors des deux jour de manifestations de l’opposition.
‘Nous devons faire attention pour ne pas arriver en cela. Notre pays a une histoire et le mot milice ne date pas d’aujourd’hui, nous devons beaucoup travailler pour éviter ces genres de chose. La manifestation du 5 octobre passé a peut –être incitée les gens à s’organiser. Je condamne tous ces actes’, a commenté le colonel Yark Damehane, ajoutant qu’un travail a été fait depuis 2012 pour faire disparaitre ces genres de groupes dans le pays.

Pour la suite, un travail sera mené, avec les chefs traditionnels, pour circonscrire, définitivement ces genres de groupe organisés dans les quartiers de Lomé, pas seulement Adéwui, mais aussi à Bé, Akodéssesa, Baguida, etc..

La volonté politique, doit être de tous les camps, a conclu le ministre de la sécurité.

Son collègue de la communication, Guy Lorenzo, a condamné, les voies de faits exercées sur les journalistes, tout tant exhortant ces professionnels, à effectuer un travail objectif, sans parti pris. Les mêmes condamnations, ont été faites à propos des actes inciviques exercés par les manifestants à l’endroit des forces de l’ordre.

‘Les forces de l’ordre sont pour tous les togolais. Ils ne sont ni pour certains de l’opposition, ou de la majorité présidentielle. Elles sont là et font un travail extraordinaire pour protéger l’ensemble des togolais’, a-t-il martelé.

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