Le premier forum sur la recherche des solutions durables au profit des réfugiés au Togo s’est ouvert lundi à Lomé. Une initiative du Haut commissariat des Nations unies au réfugié, bureau-Togo en partenariat avec le ministère de la sécurité et le ministère de l’action sociale, à laquelle assistaient les premiers concernés.
13. 284 réfugiés issues de 14 nationalités dont 726 demandeurs d’asiles vivent sur le sol togolais.
L’ouverture de ce forum vise à identifier et proposer des solutions durables à mettre en œuvre à travers un plan d’action triennal (2018-2021) pour la création d’un environnement plus épanouissant à une bonne intégration locale des réfugiés au Togo.
Le pays, reconnu pour sa légendaire hospitalité est devenu une destination sûre et certaine pour des personnes qui craignant avec raison d’être persécutées, fuient leurs pays ou de résidence habituelle pour solliciter l’asile.
Le gouvernement a pris des mesures idoines visant à assurer plus de protection aux demandeurs et répondant efficacement à leurs besoins spécifiques.
Au plan institution, il a été décidé de la création de la coordination nationale d’assistance aux réfugiés et de la commission nationale pour les réfugiés placées respectivement sous la tutelle de ministère chargé de l’action sociale et de la sécurité, l’ouverture du camp des réfugiés ivoiriens d’Avépozo dans la capitale togolaise, le plaidoyer en cours pour la création de la commission de recours et le comité nationale sur l’apatride.
Sur le plan légal, le Togo a ratifié la convention de Génève de 1951 portant statut des réfugiés, des conventions sur la prévention et la réduction des cas d’apatride…
A cela s’ajoute, des actions spécifiques mises en œuvre par les collectivités locales pour la réalisation des projets agropastoraux. Les exemples dans les préfectures de Tandjoré et de Kpondavé (Zio).
Ainsi, l’organisation de ce premier forum se révèle comme un cadre par excellence pour échanger sur les prochaines actions durables à mener par les partenaires, autorités et réfugiés pour la pleine intégration au Togo des personnes réfugiées.