Depuis longtemps, le Togo s’est engagé à développer les filières agricoles afin de garantir une sécurité alimentaire et améliorer les moyens de subsistance des populations rurales. Etant donné que le maïs fait partie des filières clés, son niveau de production est maintenu à la hausse par un encadrement technique et financier sans cesse renouvelé.
Le maïs est cultivé sur plus de 700 000 hectares au Togo, soit 40% des superficies consacrées aux cultures vivrières. Sa culture est pratiquée par environ 1 500 000 producteurs, d’après des données publiées par la Direction des statistiques agricoles, de l’informatique et de la documentation (DSID).
Production
Ces dernières années, la production du maïs a connu une augmentation. En 2018, les exploitants agricoles togolais ont produit plus de 886 000 tonnes de maïs. Ensuite, la production a franchi la barre des 900 000 tonnes en 2019. A cause des effets néfastes de la covid-19 en 2020, elle a chuté pour se situer à 885 000 tonnes. Mais en 2021, les agriculteurs ont réussi à produire 929 000 tonnes, soit une hausse notable de 4,5% par rapport à l’année précédente.
Stratégies
Les pouvoirs publics déploient des moyens pour l’essor de la filière. Déjà, il y a la mise à disposition des producteurs de maïs des intrants avec des subventions à l’appui, sans oublier les semences certifiées. En août 2021, le nombre de tonnes d’engrais mobilisées était évalué à plus de 80 000.
Pour la campagne 2022-2023, il est estimé à 82 000. Il y a aussi les appuis techniques apportés par l’Itra aux producteurs. Grâce à ces solutions, les producteurs arrivent à augmenter leur niveau de production ainsi que leur chiffre d’affaires et arrivent à subvenir aux besoins de leurs familles.
Ambitions
Les autorités veulent porter la production du maïs de 1,2 à 06 tonnes par hectare. Elles entendent étendre l’espace cultivable à 35 000 hectares pour un rendement de 211 000 tonnes de maïs grain. Pour atteindre ces objectifs, un plan de développement agricole a été élaboré en juin 2021. Dans ce plan, 147 milliards de francs CFA seront mobilisés pour le développement de la filière d’ici 2030.
LM