Les dirigeants font absolument tout pour que ce soit le cas, étant convaincus que la faim et la malnutrition peuvent être des facteurs directs de l’abandon scolaire chez les enfants. Surtout ceux qui viennent des familles pauvres. Depuis plus d’une décennie maintenant, les moyens sont mis en œuvre pour que les élèves aient accès à des repas nutritifs indispensables pour leur croissance et leur instruction.
Les résultats de cette initiative forcent l’admiration chaque année avec des milliers d’élèves de l’école primaire qui sont alimentés sur l’étendue du territoire. Le projet est salvateur.
Chiffres de 2021-2022
Au titre de l’année scolaire précédente, il a été donné de constater que les cantines scolaires ont touché 1 121 écoles primaires publiques du Togo (EPP). Elles ont garanti 17 867 144 repas chauds délivrés à 182 028 élèves parmi lesquels figurent 87 941 filles.
Ce sont des chiffres qui représentent un taux de couverture national de 20,5% des écoles primaires publiques et de 14,4% des élèves du préscolaire. Ces petites et petits apprenants ont été suffisamment nourris grâce à une subvention annuelle d’un milliard de francs CFA faite par l’État et des dons des opérateurs économiques, sans oublier les contributions des communautés elles-mêmes.
Une Politique forte et inclusive
Le pays a une Politique nationale d’alimentation scolaire (PNAS) et un Programme national d’alimentation scolaire (ProNAS). En mai 2023, l’Agence nationale d’appui au développement à la base (Anadeb) et les structures impliquées dans le déroulement des cantines scolaires se sont appropriées les documents relatifs à la PNAS et au ProNAS, les guides des recettes, de ciblage et de mise en œuvre de l’alimentation scolaire au Togo.
Un lendemain meilleur
Les cantines impactent positivement les élèves. C’est la raison pour laquelle le gouvernement veut pérenniser la fourniture des repas scolaires et surtout optimiser leurs rendements. L’ambition du pays à travers le PNAS, c’est de parvenir à toucher 300 000 écoliers bénéficiaires des cantines scolaires d’ici 2025.
On estime que cet objectif devrait nécessiter un financement annuel de 9,5 milliards de francs CFA. Le jeu en vaut la chandelle surtout si c’est pour accroître l’accès des enfants des communautés les plus pauvres du Togo à des repas scolaires réguliers, et de ce fait améliorer la fréquentation et la rétention dans les écoles des zones ciblées.