Cela s’explique très bien par la vulgarisation de la charte des Très petites, petites et moyennes entreprises (TPME) lancée en novembre 2022. Les catégories d’entreprises ci-avant énumérées représentent une partie importante du tissu économique togolais. Pour favoriser leur prospérité, le gouvernement a trouvé la solution parfaite.
Le Ministère du Commerce, de l’Industrie et de la Consommation locale a donné le ton de la campagne nationale de vulgarisation de la charte des TPME.
De quoi s’agit-il ?
La charte en question est un texte réglementaire qui définit et apporte de précieuses innovations pour un accompagnement judicieux des entreprises. Elle facilite la mise en place des mesures de soutien appropriées pour les TPME compte tenu de leur vulnérabilité liée à la concurrence et à d’autres situations comme l’instabilité économique due aux crises mondiales.
Les TPME font vivre l’économie nationale
Elles apportent de la valeur à la croissance économique, participent à la création d’emplois, valorisent l’innovation, soutiennent la cohésion sociale et le développement local. L’Inseed a indiqué en 2017 que les TPME représentent plus de 80% des entreprises dans le pays.
En 2018, l’Agence française de développement (AFD) a renseigné que les TPME contribuent à la formation du Produit intérieur brut (PIB) à hauteur de 40% et créent 60% des emplois dans l’Afrique subsaharienne.
Une nouvelle charte pour plus d’effets positifs
La charte de 2010 est devenue obsolète au fil du temps. En novembre 2021, les pouvoirs publics ont approuvé une nouvelle charte des Très petites, petites et moyennes entreprises. Elle contient des innovations par rapport à l’ancien cadre juridique et institutionnel et renforce les mécanismes d’appui aux TPME.
Maintenant, est considérée comme TPME « toute personne physique ou morale productrice de biens et/ou services marchands, autonome, immatriculée au Registre du commerce et du crédit mobilier ou tout autre registre lui conférant une personnalité juridique, dont le chiffre d’affaires annuel hors taxe n’excède pas un milliard (1 000 000 000) de francs CFA et avec un effectif qui se situe entre 01 et 200 salariés ».