Le pont de la rivière KONA situé à environ 17 kilomètres à l’Est de la ville de BASSAR s’effondre sous le regard impuissant des populations et des usagers de la route Sokodé-Bassar. Pour la sécurité des usagers, le tronçon est interdit aux camions à partir de 15 tonnes. Tous les poids lourds désormais passent par KARA.
La situation de ce pont est aussi un coup dur pour les commerçantes et commerçants qui empruntent ledit tronçon long d’environ 57 kilomètres pour leurs activités commerciales.
Bientôt le début de la commercialisation des ignames. Et plusieurs paysans et autres commerçants passent par ce tronçon pour convoyer leurs ignames à Lomé. Si rien n’est fait, ce n’est pas seulement la sécurité des usagers et des populations qui sera entamée, mais aussi, c’est l’activité économique qui en prendra le coup.
Et visiblement, le communiqué de la ministre des Infrastructures et des Transports qui parle de la reconstruction de l’ouvrage ne semble pas rassurer les populations de Bassar et autres localités situées à l’Ouest de Bassar. Ces populations estiment que des promesses de ce genre leur avaient été déjà faites il y a quelques années. Mais qu’elles n’ont vu rien venir.
En effet, dans un communiqué rendu public hier, 18 août 2020, le ministre des Infrastructures et des Transports laisse entrevoir que les travaux de reconstruction du pont vont bientôt démarrer. Aucune date n’est pour cependant fixée.
« La reconstruction de ce pont, dont les travaux vont bientôt démarrer est prévue le cadre de la mise en œuvre du projet de réhabilitation et de renforcement de la RN°17, tronçon Sokodé-Bassar», précise le communique de la ministre.
Vivement que la promesse tienne pour éviter un sinistre aux conséquences lourdes.
Tchaboré