Le Togo et les principaux contributeurs du Fonds mondial de lutte contre le Vih-Sida, la tuberculose et le paludisme notamment l’Union Européenne, la France, l’Allemagne et les Etats Unis’, ont procédé jeudi à Lomé à la signature des subventions de financement pour la période 2018-2020. Le montant global est estimé à 57,6 millions d’euros, environ 38 milliards de francs CFA.
La cérémonie présidée par le chef du gouvernement, Komi Selom Klassou, en présence du ministre de la santé, Moustafa mijiyawa a connu la participation de la directrice Afrique et moyen Orient au Fonds mondial, Cynthia Mwase.
‘Ces précieux financements permettront d’acheter des médicaments pour soigner les malades, de soutenir des programmes de prévention des maladies et de contribuer au renforcement du système de santé’, a déclaré Khardiata Lo Ndiaye, coordinatrice du système des nations unies au Togo.
Poursuivant les propos, elle a appelé chaque acteur à un engagement ‘total, permanent et synergique’ pour permettre de délivrer des services de qualité et dans des délais appropriés à celles et ceux qui en ont besoin.
‘En renforçant la synergie de nos actions sur le terrain, je reste convaincu que nous parviendrons à construire un système de santé résilient capable de relever les nombreux défis sanitaires auxquelles nos populations sont confrontées’, ajoute-t-elle.
Depuis 2002, le fonds mondial a accordé au Togo, treize (13) subventions à savoir cinq subventions pour le paludisme, quatre pour le sida et quatre pour la tuberculose.
Pour la directrice Afrique et moyen Orient au Fonds mondial, Cynthia Mwase, tous les pays d’Afrique dont le Togo doivent faire preuve de courage dans la lutte contre le vih Sida, le palu et la tuberculose.
‘Entant que femme et mère, je suis très contente de ce que le Togo a éliminé la transmission du Vih de la mère à l’enfant’, a-t-elle déclaré.
Le chef du gouvernement, Komi Selom Klassou, a pour sa part rappelé les efforts de son pays dans la lutte contre les trois maladies-vih-sida, tuberculose et palu- et réaffirmé l’engagement à mettre l’accent sur la prévention au cours des prochaines années.
‘Il s’agit avant tout de mettre l’accent sur la prévention de ces trois maladies transmissibles de manière plus efficace et coordonner afin de diminuer très sensiblement, la morbidité’, a déclaré M. Komi Klassou, pour qui l’élimination de ces maladies, doit passer par des programmes adaptés et ciblés.
Dans le cadre de la lutte contre le palu, la tuberculose et le sida les résultats sont encourageants, a souligné le ministre de la santé.
La couverture des ménages en moustiquaire est de 93% , la prévalence des parasites chez les enfants de moins de cinq ans a été réduite de moitié et la mortalité hospitalière est passée de 0.23 à 0.16 pour mille en 10 ans.
Le taux de patients atteints de tuberculose a été réduit également de moiti, l’incidence est passée de 73 à 52 pour 100 000 habitants.
Pour le sida le taux de nouvelle affection a été réduit de plus de moitié en 10 ans : 46 000 personnes sont traitées, 62 000 sont prises en charge dans les centres et prévalence au plan national est passée de 3,4 à 2,5%.