Togo : L’œil de myope de Nathanaël Olympio sur les avancées du pays

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 Le lundi 04 novembre 2024, Nathanaël Olympio, le président du Parti des Togolais (PT), était l’invité chez nos confrères de Taxi Fm, dans l’émission matinale, pour décortiquer l’actualité sociopolitique et économique de notre pays. Dans ses déclarations, M. Olympio s’est dressé contre les autorités de Lomé, critiquant la gestion du pays par l’actuel majorité au pouvoir.

  Il n’en sera rien si les critiques du président du PT, étaient fondées sur des argumentations bien établies. Mais malheureusement, ce qui n’est pas le cas. M. Nathanaël Olympio dans ses argumentations, a plutôt fait montre d’une carence sans précédente à la limite, sur la notion de développement.  Si l’on s’appuie sur la comparaison fait par M. Olympio entre le Stade de Kégué et ceux du Bénin, c’est ahurissant de voir que quelqu’un qui se proclame opposant et qui prétend diriger un jour le pays, tenir des propos avec une méconnaissance absolue du domaine du football.

Comparer le stade de Kégué qui est homologué par les instances du football internationale, comme la FIFA, aux stades construits par le Bénin, qui eux, sont sans homologation, en estimant que le Bénin est plus avancé dans ce domaine, est un manque de discernement.

 Certes, le Togo peut mieux faire, mais M. Olympio pouvait faire œuvre utile en encourageant dans ces critiques, les autorités actuelles de procéder à la construction d’un ou des stades à l’image de celui de Kégué et même plus. Sinon, à quoi bon de construire des stades sur lesquels on ne peut livrer un match international ? Le président du PT n’est-il pas informé que pour les phases des éliminatoires de la CHAN, l’équipe béninoise a été obligée d’aller livrer son match avec celle du Togo en Côte d’Ivoire ?

Un dicton dit que « lorsque ce que nous voulons dire n’est pas mieux que le silence, faisons le choix de se taire ». Nathanaël Olympio en optant pour un bavardage sur les sujets qu’il ne maitrise pas, s’est plutôt ridiculisé.

 Poursuivant ses critiques, M. Olympio a tenté de sous-estimer les résultats tangibles obtenus par le Togo en matière de développement. Dans une déclaration sans aucun discernement, il remet en question les avancées significatives que le pays a réalisées ces dernières années, sans prendre en compte la réalité des progrès accomplis ni le contexte dans lequel ces efforts se sont concrétisés.

Que ce soit les avancées relevées par la Banque Mondiale ou par d’autres institutions spécialisées dans les différents classements, aucune autorité togolaise n’a intervenu pour influencer quoique ce soit, contrairement à ce que M. Olympio tente de faire croire.

Comment peut-on autant dénigrer son pays, tout simplement parce qu’on déteste les dirigeants ? C’est là, la confusion que font certains responsables de l’opposition politique en Afrique et particulièrement au Togo, et qui sape certains leviers indispensables au développement. S’opposer dans le cadre d’une lutte politique ne veut pas dire détester. Ce dernier qui dénote plutôt d’une irresponsabilité notoire pour un homme politique qui aspire diriger, conduit inéluctablement à des situations qui ne favorisent pas le rapprochement, pourtant nécessaire, lorsqu’il s’agit de la cause commune.  Et un homme politique qui ne met pas au-devant de toute adversité l’intérêt de la chose commune, est un homme politique irresponsable et ne saurait avoir la caution du peuple. Cela est sans commentaire. Si certains responsables politiques au Togo en sont là où on les trouve de nos jours, incapable de compétir, il faut tout simplement comprendre qu’ils sont conscients qu’ils n’auront pas la caution du peuple. Leur seule trouvaille pour se faire entendre, est de rester dans groupements sans réels ambitions si ce n’est des conférences de presse.

Revenons un peu sur le parcours politique de celui qui veut donner des leçons au Togolais.   

Il est utile de rappeler que M. Olympio n’a jamais participé à une élection. Il est donc surprenant de voir un leader qui ne s’est jamais confronté au jugement populaire chercher à donner des leçons en matière de gouvernance et de développement. En réalité, son parti représente une part minime de l’opposition togolaise et ne dispose pas du soutien des masses populaires. Sa position actuelle ne reflète donc pas une légitimité démocratique solide ni une véritable représentativité de la voix des citoyens togolais, contrairement à ce qu’il tente de faire croire.

Le Togo a su surmonter de nombreux défis pour mettre en place des réformes économiques et sociales structurantes. Des progrès significatifs sont visibles dans plusieurs domaines. Construction d’infrastructures modernes, promotion de l’entrepreneuriat, amélioration de la qualité de l’éducation et de la santé, renforcement de la sécurité nationale.

 En ignorant ces avancées, M. Olympio réduit les efforts constants de la population et du gouvernement à une vision simpliste et critique, sans offrir de propositions constructives ni reconnaître les acquis.

Aujourd’hui, le Togo bénéficie de la reconnaissance internationale pour ses réformes, notamment dans le domaine des affaires où des améliorations significatives ont été constatées. Le pays est désormais un modèle en matière de facilitation des investissements, d’innovations agricoles et de digitalisation des services publics. Ces efforts se traduisent en bénéfices concrets pour les togolais qui voient leur quotidien s’améliorer. Remettre en question ces progrès sans fournir de preuves tangibles ou de propositions alternatives dénote d’une méconnaissance de la situation et une volonté de s’opposer pour M. Olympio, sans considération pour l’intérêt général.

Si le président du PT a un rôle essentiel à jouer dans une démocratie, il doit aussi se montrer responsable et constructive. La critique aveugle et systématique n’est ni bénéfique ni productive pour le débat démocratique. Le Togo avance sur la voie du développement, et il serait préférable que les acteurs politiques de tous horizons soutiennent cette dynamique ou proposent des idées concrètes, plutôt que de la dénigrer sans fondement.

En somme, il est impératif que chaque acteur politique soit capable d’apprécier les efforts collectifs et de travailler pour un Togo prospère, au-delà des intérêts partisans et des discours déconnectés de la réalité.