La troisième revue annuelle des politiques, programmes et projets communautaires dans l’espace de l’Union économique et monétaire ouest-Africaine (UEMOA) s’est ouverte lundi à Lomé.
Une occasion pour les points focaux venus des huit pays de l’espace régionale de mesurer l’effort réel de chaque Etat dans la mise en œuvre des réformes, dégager les performances, les difficultés et proposer des approches de solutions.
Cette revue annuelle qui se tient après une année de pause a permis à la commission de l’UEMOA d’améliorer de façon subséquente en termes de méthodologie d’organisation des revues en collaboration avec les Etats-membres’, a rappelé Yamadou Kéita, représentant résident de la commission de l’Uemoa au Togo a à l’ouverture des travaux.
Il s’agit d’un dispositif institutionnel de suivi, souligne M. Kéita visant à favoriser l’harmonisation des législations nationales, la coordination des politiques sectorielles nationales et la bonne exécution des politiques, programmes et projets communautaires.
‘Le but est d’améliorer la compétitivité et l’attractivité de l’union et partant le potentiel de croissance économique nécessaire à la création d’emplois et à la réduction de la pauvreté’, a-t-il martelé.
‘Notre union doit consolider les bases de notre processus d’intégration par des actions de grande envergure dans le cadre des politiques sectorielles centrées sur le mieux-être des populations. Car seule la réussite de ces chantier permettra à celles-ci de mieux appréhender les résultats obtenus et qui concourent au développement de nos pays respectifs’, a déclaré Kossi Tofio, le directeur de cabinet du ministère de l’économie et des finances.
Poursuivant, il a précisé que la deuxième revue effectuée en 2015 a révélé une amélioration de l’état général de mise en œuvre des réformes dans l’Union avec un taux de transposition de 66% des directives et 63% d’application des textes communautaires par les pays membre de l’Union.
Concernant le Togo, les actions menées depuis 2015 ont permis d’atteindre 87 réformes effectuées sur 108 soit un taux de 81% a-t-il ajouté.
Il a cité notamment l’adoption par le Togo de la loi portant égalité de traitement des étudiants étrangers ressortissants de l’Uemoa, dans la détermination des conditions et droits d’accès aux institutions publiques d’enseignement supérieur, le décret portant règlement général sur la comptabilité des matières appartenant à l’Etat et aux autres organismes publics, etc….
Des progrès conséquents ont été notés mais, le chemin semble encore long et la présente revue devra insuffler une nouvelle dynamique à la mise en œuvre des réformes dans les huit pays à savoir, le Bénin, le Togo, le Burkina Faso, la Guinée, la Côte d’Ivoire, le Sénégal, le Niger et le Mali.