Les pays développés ont réaffirmé l’objectif de mobiliser 100 milliards de dollars pour lutte contre les changements climatiques partout dans le monde et appuyer les efforts visant à améliorer la capacité d’adaptation et de résilience dans les pays les plus vulnérables à ce phénomène.
« Nous appelons à une augmentation des financements, des flux et de leur accès, conjointement avec une amélioration de la capacité et de la technologie, y compris des pays développés vers les pays en développement. Nous, les pays développés Parties, réaffirmons notre objectif de mobiliser 100 milliards de dollars américains », lit-on dans la Déclaration de Marrakech publiée, jeudi, à une journée de la clôture des travaux de la COP22 qui se déroule dans la cité ocre.
Les chefs d’Etat, de gouvernements et de Délégations rassemblés à Marrakech, ont appelé à davantage d’action climatique et d’appui, bien avant 2020, en prenant en compte les besoins spécifiques et les circonstances particulières des pays en développement, des pays les moins avancés ainsi que ceux particulièrement vulnérables aux effets néfastes des changements climatiques.
Invitant tous les acteurs non-étatiques une action et une mobilisation immédiate et ambitieuse, s’appuyant sur leurs importantes réalisations, la Déclaration de Marrakech appelle à un « engagement politique des plus fermes afin de lutter contre les changements climatiques, en tant que priorité urgente ».
« Nous appelons à une solidarité forte avec les pays les plus vulnérables aux impacts des changements climatiques et nous tenons à souligner la nécessité d’appuyer les efforts visant à améliorer leur capacité d’adaptation, à renforcer leur résilience et à réduire leur vulnérabilité », insiste le document.
Les Parties signataires de cette Déclaration ont également exhorté toutes les Parties à « renforcer et à soutenir les efforts pour éradiquer la pauvreté, assurer la sécurité alimentaire et prendre des mesures rigoureuses pour faire face aux défis des changements climatiques dans le domaine de l’agriculture ».
« Nous appelons à rehausser d’urgence nos ambitions et à renforcer notre coopération afin de combler l’écart entre les trajectoires d’émissions actuelles et celles requises pour atteindre les objectifs à long-terme de limitation de la température fixés par l’Accord de Paris », souligne-t-on.
Pour les auteurs du Document, « la transition requise de nos économies pour atteindre les objectifs de l’Accord de Paris fournit une opportunité positive et substantielle pour une prospérité accrue et un développement durable ».
La Conférence de Marrakech marque un point d’inflexion important dans l’engagement pour rassembler la communauté internationale dans son ensemble afin de relever un des plus grands défis de notre temps.
« Dorénavant, alors que nous nous tournons vers la mise en œuvre et l’action, nous renouvelons notre détermination de vouloir inspirer la solidarité, l’espoir et l’opportunité pour les générations présentes et futures », affirme avec force la Déclaration de Marrakech publié après deux semaines de négociations, de débats et de réunions sur tous les aspects qui se rapportent au changement climatique.