Le Togo ne badine pas avec les questions environnementales. Pour s’en convaincre, il suffit de voir les efforts réalisés par les gouvernants ces dernières années pour protéger la nature et ses occupants (hommes, animaux, végétaux). Outre la multitude d’initiatives qui existent déjà, toutes nouées à la Journée nationale de l’arbre célébrée chaque 1er juin, les pouvoirs publics ont mis en marche en juin 2022 un projet de communes climato-intelligentes.
C’est une énième preuve de l’engagement du Togo à préserver le cadre de vie des citoyens, lutter contre le changement climatique, offrir aux communautés des habitats sécurisés et durables.
Réinventer les villes
Le projet de communes climato-intelligentes est la bienvenue en ce sens qu’il permettra aux villes du Togo de se réinventer. Il favorisera leur développement en harmonie avec les standards internationaux, dans plusieurs domaines tels que la gestion des déchets, la santé, l’accès à l’eau potable ainsi qu’à l’énergie électrique, le foncier, les infrastructures scolaires, la production agricole, les transports, etc.
Des communes déjà choisies
Pour la première phase de la mise en œuvre de l’initiative, 10 communes (soit 02 par région) ont été sélectionnées sur la base des critères comme la vulnérabilité climatique, le taux de pauvreté, la densité de la population, la situation géographique.
Il s’agit des communes de Lacs 1, Yoto 2, Agou 1, Kloto 1, Tchaoudjo 4, Mô 1, Dankpen 2, Kéran 1, Oti-Sud 1 et Kpendjal 1. En termes d’appui, elles seront aidées dans l’élaboration de plans d’actions d’adaptation et d’atténuation au changement climatique, entre autres soutiens.
Un aperçu de la lutte
En 2021, le Togo a réduit de dix pourcents les émissions de gaz à effet de serre, soit de 27,57% en 2020 à 17,51%. Le 1er juin 2022, le pays a lancé la campagne nationale de reboisement afin de reconstituer le couvert forestier pour le porter à 25% en 2025. L’objectif de cette année est de mettre 21,3 millions de plants en terre, puis un milliard de plants sur la période 2021-2030.
L’année écoulée (2021), le pays a mis en terre 3,3 millions de plants sur une superficie de 4 500 hectares. De 1 000 hectares dans les années 1980, le taux de reboisement annuel croissant sur le territoire est passé à 2 000 hectares à partir de 2010.