UL : la police universitaire doit éviter l’usage excessif de la force sur les étudiants

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Rien ne justifie la violence exercée ce mardi par les agents de la police universitaire sur les étudiants même dans leur dernier retranchement. Les échauffourées ont démarré sur le campus de Lomé suite à un refus catégorique de la police universitaire à la tenue d’une assemblée générale autorisée par la présidence de l’Université.

Selon les faits tels que déroulés sur le campus de Lomé ce jour, tout est parti d’une incompréhension entre la police universitaire et les organisateurs de l’assemblée, le MEET (Mouvement pour l’épanouissement de l’étudiant togolais), sur le choix du lieu de rassemblement.

Le MEET dans sa tentative de vouloir organiser la rencontre devant l’amphi 600 communément appelé « Place Tahir », a vu l’opposition ferme de la police universitaire appuyée par la police nationale pour raison que cette place n’est pas le lieu destiné et la tenue d’une assemblée devant cet amphi devra perturber le déroulement normal des cours dans l’amphi.

Conséquence courte poursuite, violence, bastonnade etc, et finalement la manifestation organisée dans le souci de partager avec les étudiants les nouvelles orientations de l’Université de Lomé, s’est terminée à queue de poisson.

Si dans la pratique, la police universitaire s’était pliée aux ordres de la présidence, il est tout de même condamnable, la force excessive que cette dernière a exercée sur les étudiants même les non manifestants et ceci dans leur dernier retranchement.

Au marché Gayibor par exemple, les étudiants ont été tabassés par deux ou trois agents sans que ceux-ci ne soient mêlés à la manifestation.

Déplorable quant on sait qu’au plus haut niveau de l’Etat, des mesures ont été prises pour assurer le respect des droits de l’homme.

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