Les opérations de désengorgement des voies publiques du Grand Lomé initiées par le gouvernement en décembre dernier ont effectivement démarré le 15 février 2023 dans de bonnes conditions. Elles ont été précédées par des séances de sensibilisation dans chaque commune.
Les maires, les préfets et l’agence nationale d’assainissement et de salubrité publique (ANASAP) en charge de cette opération dans leur circonscription respective ont privilégié la voie de la pédagogie tout en ayant à cœur la cohésion sociale.
Une démarche appréciée par le dernier conseil des ministres qui a salué les actions déjà menées dans ce sens, notamment les campagnes de sensibilisations des acteurs concernés pour la réalisation progressive de cette opération.
Le déroulement paisible de ces actions dénote donc, l’adhésion des collectivités territoriales et biens d’autres acteurs aux politiques d’aménagement du territoire et des réformes du secteur du transport routier.
Dans sa première phase, ce projet concerne essentiellement les commerces notamment les boutiques, kiosques, étalages et les panneaux publicitaires installés sur les trottoirs, les emprises des rues et des principales artères.
Cette première phase des opérations de désengorgement prendra fin demain 23 février et la seconde qui concerne les voies publiques secondaires de la ville de Lomé et de ses environs pourra prendre effet.
Ces différentes actions s’inscrivent dans la politique d’aménagement du territoire et d’urbanisation, mais aussi des réformes du secteur du transport routier.
Quels sont les conséquences des encombrements sur les voies publiques et en sont les avantages de leurs désencombrements ?
En effet, l’emprise est la bande de terrain appartenant à l’Etat où sont logés tous les éléments qui constituent l’infrastructure des routes et ponts. Elle peut également abriter des ouvrages et des installations complémentaires telles que les lignes électriques et téléphoniques, la fibre optique, les gaines et câblages de nature et d’importance économique et sociale diverses.
L’emprise des voies publiques désigne la superficie occupée par les routes, les trottoirs, les parkings, les jardins publics, les espaces verts, les réseaux de transport public, les espaces de stationnement, etc. en bordure de ces voies. Elle est généralement définie par la limite extérieure de ces éléments, et peut inclure des zones privées telles que les devantures de magasins, les jardins de particuliers, etc. Elle est soumise à des règles d’occupation et d’utilisation strictes, qui visent à garantir la sécurité et la fluidité de la circulation, ainsi qu’à préserver les intérêts publics.
Au Togo, cet espace public est administré par l’Etat dans un contexte de décentralisation par le truchement des collectivités territoriales, notamment les communes.
Lorsqu’une emprise est encombrée, il y a sûrement une augmentation des risques d’accident de la circulation, la difficulté pour les services de secours à rallier les points d’intervention (incendies, braquages…), les retards dans la réalisation des travaux publics et les dépassements de coûts sont dans plusieurs cas liés à la libération préalable de l’emprise, la déstructuration de la ville (marchés anarchiques), la difficile circulation aux heures de pointe (embouteillages).
Plusieurs autres conséquences interviennent, lorsqu’il y a encombrement de la voie publique. Il s’agit, d’un dysfonctionnement des caniveaux qui se retrouvent bouchés, ce qui occasionne des inondations.
Pour éviter tous ces désagréments cités plus haut, il est important que les citoyens adhèrent à l’initiative du gouvernement, car, il va de notre intérêt t de celui de notre pays.