La Journée Mondiale de l’Environnement au Togo a été célébrée en
différé ce mardi 7 juin 2022 par la Direction de l’Enivrement. « Une seule Terre », c’est le thème retenu cette année pour cette journée, qui a vu au Togo, la mobilisé à l’occasion, des
acteurs dans le domaine de la protection de l’environnement et les
partenaires.
La Directrice de l’environnement, Yaou Mery, dans son intervention a précisé que la
célébration de cette journée reprend le slogan de la première
célébration de la Journée Mondiale de l’Environnement en 1974. L’objectif est
d’attirer l’attention de tous les acteurs sur l’impact des humains sur
la planète terre.
« Nous avons une seule terre, nous avons le devoir
de l’entretenir », a indiqué Yaou Mery.
Cette année, à l’occasion de cette journée, le Secrétaire Général des Nations Unies, António Guterres, a indiqué dans son message, que
cette année et l’année à venir seront l’occasion pour la communauté
mondiale de démontrer une nouvelle fois que le multilatéralisme a le
pouvoir de remédier aux crises environnementales imbriquées qui nous
menacent, qu’ils s’agisse de négocier la création d’un nouveau cadre
mondial pour la biodiversité visant à arrêter la perte de biodiversité
d’ici à 2030, ou de mettre en place un traité pour lutter contre la
pollution plastique.
Antonio Guteres, à rassuré que l’Organisation des Nations Unies s’engageait à jouer un rôle moteur
dans ces efforts de coopération au niveau mondial, car, pour lui, la seule
solution viable est de vivre en accord avec la nature, et non
d’essayer de faire plier.
» Ensemble, faisons en sorte que notre
planète puisse non seulement suivivre, mais prospérer, car nous n’avons
qu’une seule Terre », a indique le Secrétaire Général des Nations
Unies.
Le ministre de l’Environnement et des Ressources Forestières,
FOLI-BAZI Katari, prenant la parole à cette occasion, a salué
l’engagement des plus hautes autorités en faveur de l’environnement. Un
engagement réaffirmé cette année encore à travers la mobilisation de la présidence de la République et de
la primature lors du lancement de la campagne de reboisement le
1er juin dernier.
Pour lui, le thème, de la célébration de la Journée
Mondial de l’Environnement cette année, souligne la nécessité de vivre
durablement en harmonie avec la nature en apportant des changements
radicaux, à travers des politiques et des choix, vers les modes de
vie plus propres et plus écologiques.
L’ Année 2022, selon le ministre
est une étape historique pour la communauté environnementale mondiale, car
« elle marque les 50 ans de la Conférence des Nations Unies sur
l’environnement humain de 1972, largement considérée comme la
première réunion dans le monde entier et coup d’envoi à la signature
d’une série d’accords multilatéraux sur l’environnement ».
Le gouvernement togolais, à travers cette célébration à choisi, selon le ministre de mettre en lumière les
préoccupations environnementales les plus pressantes, telles que la
lutte contre les changements climatiques et la dégradation des forêts.
Par ailleurs, le ministre rappelle que, c’est justement pour contribuer efficacement à
la résolution de ces crises, qu’il est lancé le 1er juin la campagne
nationale de reboisement.
« La préservation de l’environnement pour des générations présentes et
futures résulte de la conjugaison des efforts de tous les acteurs
publics et privés, y compris ceux de la société civile qui jouent un
rôle majeur dans la protection de l’environnement », a indiqué le
ministre qui a salué
les efforts des organisations de la
société civile pour leur rôle d’éveil de conscience, de plaidoyer et
leurs engagements sans cesse croissants sur les questions
environnementales en général et des changements climatiques en
particulier.
Le débat qui a marqué la journée a porté sur la
lutte contre les changements climatiques au Togo : bonnes pratiques et
leçons apprises ; et le deuxième panel sur les opportunités de
financement et autres initiatives.
La Journée mondiale pour l’Environnement est devenue une plate-forme
mondiale facilitant la sensibilisation et la prise d’initiative pour
répondre aux défis urgents, qu’il s’agisse de la pollution marine, du
réchauffement climatique, et la consommation durable ou de criminalité
contre la vie sauvage.
Germain DOUBIDJI