La Banque Mondiale depuis son siège à Washington aux Etats-Unis, a tenu à fournir des éléments d’éclaircissement sur le premier classement de Business-Ready, qui a vu le Togo occuper le premier rang au niveau de l’Afrique de l’Ouest et troisième dans toute l’Afrique, derrière le Rwanda et l’Ile Maurice. La réunion qui s’est déroulée par visioconférence, dans la journée du mardi 08 octobre 2024, a été présidée par Dr Sandra Ablamba Johnson, ministre, Secrétaire général de la Présidence de la République, Gouverneur du Togo près la Banque mondiale, et a vu la participation de l’équipe de la cellule du climat des Affaires au Togo, les points focaux des différentes structures entrant dans la prise en compte du classement, les responsables des médias, du Représentant-pays de la Société financière internationale (SFI), Christopher Balliet Bleziri, et trois membres de l’équipe des experts de la Banque Mondiale. Il s’est agi au cours de la rencontre de préciser les changements intervenus avec la nouvelle appellation de « Doing Business », qui est devenu « Business-Ready » ou « B-Ready », les piliers de ce premier classement de Business-Ready, ce qui a joué en faveur du Togo, et surtout l’importance que revêt le classement pour les pays qui sont pris en compte.
S’agissant de la performance du Togo, tout comme madame le ministre, Secrétaire général de la Présidence de la République, Sandra Ablamba Johnson, les experts de la Banque Mondiale ont relevé les trois piliers sur lesquels, s’est reposé le classement à savoir, le cadre réglementaire, les services publics et l’efficacité opérationnelle. Pour ces 3 piliers, le Togo a fait de bons scores, ce qui le place soit dans la première catégories, soit dans la seconde, par rapport aux autres pays et leurs scores. Reste qu’à relever les défis au niveau des services publics qui montre une certaine faiblesse pour le pays, un constat qui est d’ailleurs général pour toute l’Afrique sub-saharienne.
Cette performance confirme en outre, le rôle de leader régional du Togo en matière de gouvernance économique, avec le renforcement des réformes structurelles qui ont contribué à améliorer le climat des affaires. L’une des références pertinentes faite par les experts de la Banque mondiale, est le temps de création d’entreprise. Ils ont relevé qu’au Togo, par exemple, il faut 6 jours au maximum pour créer une entreprise, alors qu’ailleurs, il en faut 32 jours.
Pour la banque Mondiale, un tel classement permet aux gouvernants des pays de définir des orientations en matière de politiques publiques pour le bien-être des populations. B-Ready, permet également de noter les faiblesses, et prendre les dispositions pour relever les défis liés à ces faiblesses. Et relever les défis, signifie améliorer les conditions de vie des concitoyens. Ce qui confirme les dires de madame le ministre Sandra, en ce qui concerne l’utilité du rapport, et apporte la lumière à ceux qui se posent également et le plus souvent la question sur l’utilité de ses classements.
« Le rapport est fait pour nous et non pour quelqu’un d’autre », a encore répété madame le ministre, qui a tenu à féliciter les points focaux pour le travail abattu. Elle a aussi remercié l’équipe de la banque mondiale pour son accompagnement, et exhorté chaque point focal, à jouer pleinement sa partition et à redoubler encore d’effort, afin que les défis qui restent à relever puissent être faits, dans le but d’améliorer le rang du Togo dans le prochain classement B-Ready.
Pour rappel, le nouveau classement repose sur l’évaluation de 50 pays, dont 14 en Afrique subsaharienne. L’enquête est faite par des acteurs du secteur privé rigoureusement sélectionnés dans chaque économie. Ces opérateurs privés, issus des principaux écosystèmes économiques nationaux, apportent avec à travers leurs notations des connaissances approfondies sur les défis et opportunités économiques de leur pays, garantissant ainsi un processus plus précis et représentatif, ont indiqué l’équipe de la banque Mondiale. Elle relève que , comparativement au Doing Business, le B-Ready est plus riche et contient plus de détails que son et contribue à mener des réformes favorables aux entreprises et au secteur privé en se basant sur les réalités économiques locales. Elle s’est félicitée de la performance du Togo, et surtout, de la volonté des autorités togolaises à travailler à l’amélioration des conditions de vies de leurs concitoyens.
C’est donc une performance qui est la récompense des efforts sans cesse croissants du gouvernement togolais pour créer un environnement d’affaires propice aux investissements et, surtout à la croissance du secteur privé qui est la base de la création de la richesse.
Tchaboré