Transport : le ciel de l’aéroport de Lomé est de nouveau dégagé

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La santé n’a pas de prix. Cette phrase a toute sa valeur parce qu’elle constitue, à elle seule, une raison suffisante pour stopper toute activité tendant à secouer la santé publique, a fortiori dans une période de crise sanitaire. Jusqu’au 31 juillet 2020, l’aéroport international Gnassingbé Eyadema était encore fermé au trafic commercial pour limiter les risques de propagation de la covid-19. Depuis le 1er août, suite à des réflexions longuement mûries par les ministères concernés, des dispositions sanitaires et sécuritaires prises à chaque niveau, les vols domestiques et internationaux ont repris à l’aéroport, avec des consignes claires et des directives bien déterminées à l’avance.

Une semaine avant la réouverture, la Société aéroportuaire de Lomé-Tokoin (Salt) a tenu une réunion avec toutes les parties prenantes. Ensemble, elles ont fait l’état des lieux des dispositions prises depuis la fermeture des frontières aériennes et déblayé le terrain pour la reprise des activités. Par exemple, une plateforme numérique des voyageurs a été développée ; un laboratoire équipé a été installé et sert à tester les voyageurs ; l’aérogare a totalement été désinfectée ; des vitres ont été mises en place à l’enregistrement pour éviter que les hôtesses soient en contact direct avec les passagers ; longtemps restés au sol, les avions ont été inspectés pour éviter toute surprise désagréable, etc.

Le site aéroportuaire plus sûr que jamais

Maintenant, les voyageurs doivent souscrire à une assurance médicale ou de voyage lors de l’achat de billet, s’ils ne disposent pas déjà d’une assurance maladie internationale. Chaque voyageur doit se soumettre 72 heures avant son départ de Lomé, à un test PCR covid-19 qui coûte 40.000 francs CFA et dont les résultats sont délivrés par SMS et mail dans un délai de 24 heures.
Tout passager à destination de Lomé (sauf ceux qui sont en transit) doit présenter avant l’embarquement, un résultat de test PCR covid-19 négatif datant de moins de 05 jours. A son arrivée à Lomé, il sera soumis à un test supplémentaire. Il doit remplir au préalable un formulaire en ligne, accessible grâce au lien https://voyage.gouv.tg/formvoyage et s’acquitter des frais de ce test avant le départ. Tous ceux qui contournent cette règle ne sont pas autorisés à embarquer.

Aussi, les voyageurs doivent installer à leur arrivée à l’aéroport de Lomé, Togo Safe (disponible sur https://voyage.gouv.tg/), la garder active pendant leur séjour ou au moins 30 jours à compter de leur arrivée. Il s’agit d’une application de traçage qui permet aux autorités sécuritaires et sanitaires de s’assurer du respect de la quarantaine. D’autres structures de suivi sont mises en place par l’Etat pour accueillir les voyageurs. Les frais qui y sont associés sont à la charge de ces voyageurs. Ces derniers peuvent être contrôlés inopinément sur le lieu d’auto-confinement. En cas de non-respect des mesures, ils sont exposés à des sanctions comme le paiement d’une amende et le placement de ces personnes au sein des structures de quarantaine, à leurs frais.

Entre-temps, des vols spéciaux de rapatriement ont été organisés par le gouvernement afin de permettre aux Togolais, malgré la situation délicate, de regagner leurs familles respectives. Le Togo gère avec tact la crise sanitaire. C’est sans doute la raison pour laquelle il est l’un des pays les moins touchés en Afrique.

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