Dossier Petrolegate / Procès en appel : Le rendez-vous est pris pour le 11 mars prochain

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C’est un procès en appel qui est très attendu au niveau de la Cour d’Appel de Lomé dans l’affaire appelée « Pétrolegate » dans exactement 8 jours. Tant les condamnés (le bihebdomadaire Alternative et son directeur de publication, Ferdinand Ayité) en première instance le 04 novembre 2020 par le Tribunal Correctionnel de Lomé se disent décidés à aller jusqu’au bout de cette affaire pour que la vérité, selon eux, soit dite, tant la famille Adjakly est également décidée à laver complètement son honneur qui a été trainé dans la boue à travers, « les fausses informations » distillées dans les médias.

Si le procès a été renvoyé pour le 11 mars prochain, c’est parce que le 11 février 2021, la partie qui avait fait appel de sa condamnation en première instance (le bihebdomadaire alternative, Ferdinand Ayité et ses conseils) avait laissé entendre qu’elle n’avait pas reçu copie de la « CITATION A PREVENU ». Et pourtant les documents en fac similé que nous publions ici prouvent à suffisance que les Avocats du journal Alternative ont bel et bien reçu le 26 janvier 2021 à 9h 40 minutes, la signification pour un procès en appel à la date du jeudi 11 février 2021.
Que s’est-il passé pour que Ferdinand Ayité et ses Conseils choisissent de briller par leur absence à un procès qu’ils ont eux-mêmes demandé ?

Un choix délibéré qui entre dans la tactique de défense, dans le dilatoire auquel nous avons assisté en première instance ou s’agit-il seulement d’un simple zèle ?

L’on ne saura répondre. Mais ce qui est paradoxal, est que, c’est celui-là qui a interjeté appel qui choisit de s’absenter au motif de n’être pas informé de la tenue du procès. C’est tout de même curieux n’est-ce pas ?

En tout état de cause, l’on se demande si les Conseils du confrère L’Alternative sauront le tirer d’affaire?

Aujourd’hui, il est question de la vérité et rien que la vérité. Et pour que la vérité éclate, il n’y a que des preuves irréfutables pour conforter les écrits du journal. Si malheureusement en première instance Ferdinand Ayité et ses Avocats n’ont pu brandir un minimum de preuves, la tâche risque de leur être pénible et suicidaire.

Pour rappel, lors de sa rencontre avec les médias, le 12 février dernier, Me Eric Sossah, l’Avocat de la famille Adjakly s’indignait du fait qu’il n’y avait même pas un début de preuves dans ce qui avait été avancé et qui mettait en cause son client (la famille Adjakly). Il comparait d’ailleurs cette affaire à « une fable ».

« …Cette affaire dite de Pétrolegate mérite d’être classée dans la catégorie des fables, car il est impossible que les faits imputables aux mis en cause par la presse soient envisageables », faisait savoir Me Eric Sossah, pour qui, les détournements présumés et imputés à son client, n’ont jamais pu exister.

Il y a quelques semaines, c’était le ministre de la fonction publique Gilbert Bawara, qui se prononçait également sur cette même affaire. « Il n’y a rien de plus faux », déclarait-il à haute voix, sur une télévision privée de la place. Gilbert Bawara prenait ainsi le contre pied de ce qui avait été dit dans les médias, distillé à haute dose et à dessein peut-être et qui stipulait qu’il y a eu un détournement de plusieurs centaines de milliards(500 milliards) au détriment du contribuable togolais. Et que les auteurs de ce détournement étaient les Adjakly, notament Fabrice Adjakly.

« Quand c’est trop grossier, ça devient insignifiant », avait précisé le ministre qui affirmait clairement que l’Etat n’est pas chargé en tant que tel de la commande des produits pétroliers.

« …si vous examinez le budget de l’Etat, vous ne verrez aucune ligne budgétaire consacrée à l’achat des produits pétroliers. Alors quand on produit un article en donnant le sentiment que l’Etat utilise les deniers publics pour acheter les produits pétroliers et qu’il aurait des détournements, de ce fait, je dis, il n’y a rien de plus faux », déclarait Gilbert Bawara.

Il faut cependant préciser que dans tout ce débat, le Ministre en charge du commerce, Adedze Kodjo est demeuré silencieux. A tort ou à raison, nous ne saurions le dire. Un silence accusateur, inquisiteur, complice ou délibéré ?

En tout cas, le 11 mars prochain, les Togolais seront situés et l’on espère que l’honneur de la famille Adjkaly sera certainement lavé de toute souillure. Ceci au regard des arguments développés face à Ferdinand Ayité et ses Avocats en manque de preuves à l’image de ce qui s’était passé en première instance.

Rappelons que le bihebdomadaire Alternative et son directeur de publication Ferdinand Ayité avaient été condamnés en première instance à verser 4 millions de FCFA, comme dommages et intérêts à Fabrice Adjakly, le directeur financier du Comité de Suivi et de Fluctuation des Prix des Produits Pétroliers(CSFPPP) et à publier l’intégralité du jugement. A suivre…

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