Bassar : Naboudja Bouraïma de la DMP pris en flagrant délit de mensonge …

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La période de   campagne électorale a toujours été l’occasion pour différents candidats en course, de présenter aux populations leur programme dans le but de séduire ces dernières. Certes, les stratégies utilisées la plupart du temps, sont entre autres, la dénonciation des promesses non tenues, l’incapacité d’un candidat ou de l’adversaire à pouvoir honorer ses promesses, etc…Mais les invectives, la délation sans preuves et surtout le mensonge à ciel ouvert sont à proscrire.  D’ailleurs le code électoral l’interdit… Mais malheureusement, certains candidats dans la course aux élections législatives et régionales du 29 avril prochain au Togo, se servent de mensonges pour espérer s’attirer la sympathie et l’adhésion des populations en leur faveur.

  C’est le cas dans la préfecture de Bassar, plus précisément à Tchapossi(une localité située à une quarantaine de kilomètres à l’ouest de Bassar) dans la commune 2 , où le candidat de la Dynamique pour la Majorité Populaire(DMP), Naboudja Bouraïma,    visiblement en manque d’arguments  convaincants, s’est plutôt livrer  à de  mensonges.

De quoi s’agit-il au juste ?

Alors qu’une pompe à motricité humaine tombée en panne était en  attente de réparation, avec  les contributions  rassemblées au niveau du comité de gestion(dans la pratique, après l’installation d’un forage  ou d’une pompe à motricité humaine, la gestion est confiée à un comité de gestion qui  est chargé  de veiller à sa bonne utilisation, mais aussi, à sa réparation, lorsque la panne est légère, ceci, avec des petites entrées de fonds collectées  sur la base des règles de gestion mise sur pied) , le sieur Naboudja  Bouraïma, alors en campagne dans la localité  a  trouvé l’occasion belle pour se lancer dans une sorte de désinformation, de mensonge tout  simplement.  Croyant pouvoir se servir de cette  occasion pour   dénigrer ses adversaires, il se présente au moment de la réparation de la pompe, se sert ensuite  de l’eau recueillie  au moment des essais, et se fait filmer. Cette mise en scène va être quelques heures plus tard déversées sur les réseaux sociaux, pour faire croire que les populations de la localité sont en manque d’eau potable, et attribuer la faute au parti UNIR. Après quoi, il lance un appel à la population de la localité de sanctionner ses adversaires du parti UNIR dans leur vote.

Ironie de sort, quelques heures après son départ, la pompe a été réparée et remise en marche(confère image ci-dessus).

Mais ce qui est curieux, le sieur Naboudja, une fois sur les lieux, n’a daigné se renseigner auprès du comité de gestion, qui était d’ailleurs bien placé pour lui expliquer les faits dans ses moindres détails. Mais pressé de mentir, il a   vite fait de se servir de l’eau issues des essais de la réparation de la pompe pour produire une vidéo, laquelle vidéo va être balancée sur la toile, pour dénoncer UNIR.   Ce qui a irrité le comité de gestion et le chef du village, qui dénoncent une sorte de manipulation. « Lorsqu’ils sont arrivés, ils ne sont pas venus vers moi, moi qui suis le chef du village pour se renseigner et savoir réellement ce qui s’est passé. Nous avons été étonnés de retrouver une vidéo sur les réseaux sociaux qui parle de notre localité, et qui est en déphasage avec les faits. Ce n’est pas du tout bien« , a laissé entendre le chef du village ced Tchapossi. En somme, Naboudja Bouraïma, a menti…

Aujourd’hui, l’eau potable coule dans la localité après réparation, pour le bien de la population.