Le Togo accueille ce 5 septembre 2022, une session de l’Union Africaine consacrée au lancement de la commémoration du « Mois de l’amnistie en Afrique pour 2022 ». C’est le Ministre des Affaires Etrangères, de l’Intégration régionale et des Togolais de l’Extérieur, le Professeur Robert Dussey qui a lancé les travaux de la dite session en présence des membres du corps diplomatique accrédités au Togo, les chefs traditionnels, les acteurs impliqués dans la lutte contre la prolifération, la circulation et le trafic des armes légères et de petits calibres, les organes d’appui de l’UA, ainsi que les représentants des différents partenaires.

L’initiative qui s’inscrit dans la feuille de route globale de l’UA sur les mesures pratiques visant à faire taire les armes à feu en Afrique, a pour objectif d’encourager la remise et la collecte des armes illégalement détenues en Afrique.
Le Ministre Robert Dussey dans son intervention a laissé entendre que la circulation illicite des arbres à petit calibres était un handicape réel pour la paix et la sécurité sur le continent.
« C’est pourquoi, la mise en place d’un mois de l’amnistie est une initiative louable de notre institution continentale. Elle trouve son fondement dans le contexte sécuritaire africain où les conflits persistent malheureusement et alimentés par des facteurs multiformes dont la tendance des civiles à acquérir des armes pour se protéger», a indiqué le ministre.
Le vernissage des œuvres d’art sur la paix a mis fin à la première partie de cette activité, consacrée au Mois de l’amnistie . Il est prévu dans l’après-midi de ce jour, une destruction symbolique des armes illicites récupérées par le Gouvernement togolais.
Initialement prévu jusqu’en 2020, la durée du mois de l’amnistie en Afrique a été prolongée pour une période de 10 ans par la 14ème session extraordinaire de la conférence extraordinaire de l’UA tenue le 6 décembre 2020 à Johannesburg.
Prennent également part à cette sessions, les premiers responsables du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’UA et les experts des 15 Etats membres de ce conseil.
LM