Niger : Faure favorise une rencontre entre Bazoum et une délégation de la CEDEAO ce samedi

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24 heures après la réunion à Accra des chefs d’Etat major des armées des Etats de la Communauté Economique de Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) pour une intervention militaire pour, rétablir l’ordre constitutionnel au Niger, une délégation de la CEDEAO est arrivée ce samedi 19 août 2023 à Niamey. Ladite délégation composée du président de la commission de la CEDEAO et l’ancien président du Nigéria   Abdulsalami  Abubakar,   a été reçu par  le premier ministre nommé par les putschistes Mahamane Lamine Zeine .  La délégation a pu rencontrer le président déchu Mohamed Bazoum.

 Selon le site de rfi, c’est la même délégation qui avait été mal reçue par la junte lors de son premier déplacement après le coup d’Etat perpétré le 26 juillet dernier. Rfi qui rapporte les propos de leur correspondant régional Serge Daniel, indique que le président togolais aurait joué un grand rôle pour qu’une telle rencontre puisse avoir lieu.

« Faure Gnassingbé a joué un rôle discret pour que Niamey ouvre cette fois-ci , grandement ses portes aux envoyés de la communauté économique  des Etats de l’Afrique de l’Ouest », lit-on.

Lors de la dernière réunion d’Accra, le Commissaire Paix et Sécurité de la CEDEAO a eu à indiquer que l’option d’une solution négociée était toujours à l’ordre du jour, bien que le jour de l’intervention  militaire ait été fixé.

Rappelons que Faure Gnassingbé, le président togolais a été toujours favorable dès les premières heures du coup d’Etat,  pour une solution négociée, afin d’éviter un affrontement inutile. C’est la même position   qu’ont adoptée le parlement de la CEDEAO et de l’Union Africaine. Les deux institutions africaines se disent opposées à une intervention militaire au Niger. De mêmes,  les Etats-Unis et l’Italie sont également pour  une solution négociée.  Mais cette position ne semble pas être du goût de certains chefs d’Etats qui militent coûte que coûte pour une intervention militaire.

L’opinion africaine dans sa large majorité manifeste sa désapprobation dans l’option que prennent les chefs d’Etat comme Alassane Ouattara de la Côte d’Ivoire, Patrice Talon du Bénin, Tinoubu du Négéria et Macky Sall du Sénégal.

Vivement que la raison fisse par prévaloir et que l’option de la négociation prenne le pas sur l’option va-t’en guerre. Sinon ce serait une honte de voir les africains s’entretuer.   

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